Critique complète du convertible Microsoft Surface Pro 6 (2018) (i7-8650U, UHD 620, SSD 512 Go, RAM 16 Go)
La critique originale de la Surface Pro 6 est disponible en anglais sur cette page.
Microsoft a lancé la Surface Pro en 2013, promettant que l’appareil possèderait des performances d’ordinateur portable dans un format de tablette. L’entreprise a été proche d’atteindre ce but de remplacer à la fois une tablette et un portable en 2015, avec la Surface Pro 4, mais sans complètement tenir cette promesse.
La Surface Pro de l'an dernier a été un peu plus loin, amenant des performances d’un portable du milieu de gamme dans le monde des tablettes, avec son processeur Intel Kaby Lake. Cependant, nous n’étions pas fans du choix du Core i5 sans ventilateur, qui réduisait significativement les performances par rapport au potentiel du processeur. Le modèle Core i7 avait un ventilateur, tout comme le modèle que nous testons ici. Microsoft a équipé la Surface Pro 6 de processeurs Intel Kaby Lake Refresh, qui ont le double de cœurs par rapport à leurs prédécesseurs. Nous sommes du coup curieux de voir dans quelle mesure une tablette est capable de refroidir ce processeur à quatre cœurs en cas de sollicitations soutenues.
Quelles performances obtient-on au final ? Voilà une question pour ceux qui ont besoin d’un appareil puissant, pour du montage photo ou vidéo, ou de la 3D, plus que pour ceux qui utilisent Microsoft Office durant leur journée de travail. Microsoft semble avoir fait du bon travail en intégrant un Core i7-8650U, mais nous allons y regarder de plus près, et voir si cela vaut le coup d’acheter cette version chère, dans la partie sur les performances.
Nous avons intégré un tableau, détaillant les différentes Surface Pro (2017) et Surface Pro 6, et leurs différences. Nous avons également testé la version i5-8250U de la Surface Pro 6.
Nous comparerons la Surface Pro 6 à d’autres convertibles et 2-en-1, dont le Dell Latitude 5290 2-en-1, le HP Elite x2 1013, le Huawei MateBook E, le Lenovo Miix 520-12IKB, et le Samsung Galaxy Book 12. Nous verrons également comment la dernière Surface Pro de Microsoft se mesure aux autres Surfaces, tels le Surface Book 2 et le Surface Go.
| 2017 i7 | 2018 Entry level | 2018 Midrange | 2018 Midrange | 2018 Midrange | 2018 High End | 2018 High End |
|---|---|---|---|---|---|---|
| i5-7660U | Core m3-7Y30 (fanless) | i5-8250U (fanless) | i5-8250U (fanless) | i7-8650U | i7-8650U | i7-8650U |
| 16 GB RAM | 4 GB RAM | 8 GB RAM | 8 GB RAM | 8 GB RAM | 16 GB RAM | 16 GB RAM |
| 512 GB | 128 GB | 128 GB | 256 GB | 256 GB | 512 GB | 1 TB |
| $1,799 | €900 ~ $1,020 | $899 | $1,199 | $1,499 | $1,899 | $2,299 |
Châssis
Tout comme ses prédécesseurs, la Surface Pro 6 est faite d’une unique pièce en aluminium fraisé. Le châssis intègre tous les composants, l’écran est intégré au ras du châssis, comme un smartphone. L’appareil paraît premium et robuste ; nous n’avons pas pu ployer l’appareil, quelle que soit la pression exercée.
Visuellement, la Surface Pro 6 ressemble à ses prédécesseurs, mis à part la nouvelle couleur noire. Le châssis a des bords arrondis, Microsoft ayant abandonné les bords anguleux des 3e et 4e génération de Surface Pro. La Pro 6 possède également la même grille de ventilation en haut de la coque que les Surface Pro précédentes. Notre appareil est refroidi activement, mais la version Core i5 est sans ventilateur, comme l’an dernier.
La Surface Pro 6 conserve également la béquille de son prédécesseur, qui s’ouvre à 170°.
La nouvelle version noire possède une finition matte, qui adhère plutôt bien quand on la prend en main. Cependant, la bordure inférieure de l’appareil est légèrement plus lisse que les bords, si bien que nous recommandons de faire plus attention en prenant l’appareil par le dessous.
Le Type Cover est quant à elle encore moins glissant. Les Type Cover de cette année sont identiques à ceux de l’an dernier, et se connectent toujours grâce à des aimants, via la partie inférieure de l’appareil.
Notre modèle pèse 786 g sans Type Cover, soit 2 g de plus que ce qu’annonce Microsoft. La version i5 est de 16 g plus légère, sans doute à cause de l’absence de ventilateur.
La Surface Pro 6 fait 8,5 mm d’épaisseur, ce qui est de 1,1 mm plus épais que le Samsung Galaxy Book 12, et de 1,5 mm plus épais que le Huawei MateBook E - mais ceux-ci n’ont pas un processeur 15 W. Notre appareil est plus fin de 1,4 mm que le Lenovo Miix 520-12IKB, et de 1,25 mm que le Dell Latitude 5290 2-en-1. Le Surface Book 2 est à part à ce niveau.
La Surface Pro 6 n’est que de 0,1 mm plus épaisse que la version Core i5 de la Surface Pro 4 - Microsoft a gardé à peu près la même épaisseur depuis quelques générations maintenant.
La Surface Pro 6 pèse 1,1 kg avec le Type Cover, ce qui en fait l’appareil le plus léger de tous les appareils du comparatif équipés de processeur 15 W. De même, l’appareil est d’environ 200 g plus léger que le Miix 520-12IKB et que le Latitude 5290 2-en-1, dont la conception est proche de la Pro 6. Nous avons choisi de comparer la Surface Pro 6 avec son Type Cover, pour une meilleure comparaison avec des appareils qui n’ont pas de clavier amovible.
Connectivité
Malheureusement, la Surface Pro 6 possède les mêmes ports que ses prédécesseurs : un unique port USB A 3.0, un Mini DisplayPort, un connecteur Surface et un emplacement micro SD sous la béquille. L’absence d’USB C est regrettable, pour un appareil premium lancé en 2018, d’autant que d’autres appareils au positionnement tarifaire proche comme le HP Elite x2 1013 G3 peuvent avoir jusqu’à deux ports Thunderbolt 3. L’USB C a maintenant été adopté par presque tous les constructeurs, et ça fait tâche que Microsoft ne fasse pas de même.
Le Thunderbolt 3 permet de connecter les appareils à des cartes graphiques externes, à des écrans en nombre ou à des disques durs rapides. De plus, avec ne serait-ce qu’un seul port USB C, la Surface Pro 6 aurait eu une connexion supplémentaire, et la possibilité de charger l’appareil avec un chargeur USB C universel. En bref, la Surface Pro 6 aurait été bien plus séduisante pour beaucoup avec un USB C, et plus encore pour les professionnels, si le port était aussi Thunderbolt 3.
Lecteur de carte SD
Nous avons effectué les tests du lecteur micro SD avec notre carte de référence Toshiba Exceria Pro SDXC 64 Go UHS-II, que nous utilisons pour tous nos tests. Notre appareil atteint un maximum de 86 Mo/s lors de la copie de gros blocs de données dans le test AS SSD, et de 78,5 Mo/s avec des jpg de 5 Mo. Ces performances sont juste au-dessus de la moyenne dans ces deux tests, mais la Surface Pro 6 ne peut lutter à ce niveau contre le Surface Book 2 et le Latitude 5290 2-en-1.
| SD Card Reader | |
| average JPG Copy Test (av. of 3 runs) | |
| Microsoft Surface Book 2 (Toshiba Exceria Pro SDXC 64 GB UHS-II) | |
| Dell Latitude 5290 2-in-1 (Toshiba Exceria Pro M501 UHS-II) | |
| Microsoft Surface Pro 6, Core i7, 512 GB (Toshiba Exceria Pro M501 microSDXC 64GB) | |
| Moyenne de la classe Convertible (17.7 - 209, n=29, 2 dernières années) | |
| Microsoft Surface Go MHN-00003 (Toshiba Exceria Pro M501) | |
| maximum AS SSD Seq Read Test (1GB) | |
| Microsoft Surface Book 2 (Toshiba Exceria Pro SDXC 64 GB UHS-II) | |
| Dell Latitude 5290 2-in-1 (Toshiba Exceria Pro M501 UHS-II) | |
| Moyenne de la classe Convertible (22.6 - 263, n=28, 2 dernières années) | |
| Microsoft Surface Pro 6, Core i7, 512 GB (Toshiba Exceria Pro M501 microSDXC 64GB) | |
| Microsoft Surface Go MHN-00003 (Toshiba Exceria Pro M501) | |
Communication
La Surface Pro 6 est équipée d’un module Marvel AVASTAR Wireless-AC, qui gère le Wifi et le Bluetooth. La puce est à la norme Bluetooth 4.1, et aux dernières normes Wifi. Notre appareil atteint une moyenne de 593 Mbit/s en lecture dans iperf3 Client et de 559 Mbit/s en transmission. Les deux valeurs sont supérieures à la moyenne, l’appareil finissant plus haut dans notre comparatif iperf3 Client (lecture) que dans les autres tests Wifi.
Securité
Microsoft continue à intégrer un module TPM 2.0, qui donne à l’appareil un identifiant unique, particulièrement utile dans les environnements professionnels. La Surface Pro 6 possède une webcam avant compatible Windows Hello, pour l’authentification faciale biométrique.
Appareils photo
La Surface Pro 6 possède deux appareils photos, les mêmes que son prédécesseur. Il y a un capteur arrière de 8 MP avec autofocus, qui prend des photos passables. Celles-ci manquent de détails, même en plein jour, mais dans l’ensemble les photos semblent plus détaillées que celles prises avec la Surface Pro 2017.
Il en va de même pour l’appareil avant 5 MP. Les photos semblent bonnes, mais elles ont une faible résolution, ce qui signifie que le bruit cache les détails. C’est particulièrement visible quand on compare les photos avec celles de notre Canon EOS 1100D de référence.
Photos grand format
Accessoires
Notre appareil de test n’est accompagné que d’un chargeur et d’un guide de démarrage rapide. Microsoft compte sur la vente séparée d’accessoires Surface, comme le Dial, le Dock, le Type Cover ou le Pen. Divers revendeurs peuvent joindre un Type Cover ou un stylet, mais par défaut la Surface Pro 6 est livrée sans accessoires.
Le Surface Pen reste identique, et coûte 109,99 € sur la boutique Microsoft. Le stylet prend en charge l’inclinaison et 4 096 niveaux de pression. Il y a toujours un bouton sur le côté, et un autre au bout, tous deux paramétrables dans Windows 10. Les mines du stylet sont interchangeables.
Garantie
La Surface Pro 6 possède une garantie constructeur de 12 mois. C’est extrêmement court, vu le prix de l’appareil, pour lequel nous nous attendions au moins à 24 mois de garantie. Naturellement, Microsoft vend une extension de garantie "Microsoft Complete pour Surface Pro" pour 149 €, qui étend la garantie des appareils Surface à deux ans, et propose entre autres une couverture contre les accidents.
Périphériques d'entrée
Clavier
Notre appareil de test avait un clavier Type Cover, en version Signature (30 € de plus que la version normale). Tous les Type Cover depuis la Surface Pro 3 fonctionneront avec la Surface Pro 6.
Le Type Cover Signature possède des finitions en Alcantara. Il est disponible en trois couleurs (il y a parfois des séries limitées). L’Alcantara est doux au toucher, et peut se nettoyer si vous renversez quelque chose dessus. Les touches sont plates, nécessitent une frappe moyenne, et possèdent un point de pression net, tout comme les Type Cover précédents. Leur son est toujours discret.
Le Type Cover se connecte à un port sur le bord inférieur de la Surface, est se maintient grâce à des aimants. Le clavier peut être mis à plat, ou soulevé de 10°. Nous recommandons de l’utiliser surélevé, sinon il a tendance à bouger d’avant en arrière pendant que l'on tape. Le Type Cover possède toujours plusieurs niveaux de rétroéclairage.
Au final, le Surface Type Cover est l’un des meilleurs claviers détachables du marché.
Trackpad
Les claviers Signature ou normaux ont des trackpad de la même taille, qui s’avèrent aussi confortables que sur les versions précédentes, depuis la Surface Pro 4. Le trackpad utilise les pilotes Windows Precision pour le multipoint, tandis que les boutons intégrés ont une course courte, avec un point de pression précis et un arrêt net.
Écran
La Surface 6 possède un écran PixelSense de 12,3 pouces, avec une résolution native de 2 736 x 1 824p et un ratio 3:2, ce qui donne une densité de pixel de 267 PPI. Ce sont les mêmes valeurs que sur le modèle de l’an dernier. L’écran prend toujours en charge le multi-touch 10 points.
Microsoft a équipé notre appareil de test avec un écran plus lumineux, mais il faut garder en tête que les fabricants ont tendance à utiliser divers fournisseurs pour les écrans, si bien que vous pouvez avoir une autre dalle sur votre Surface Pro 6. Le nôtre atteint une luminosité maximale de 484 cd/m² au centre, d’après X-Rite i1Pro 2, ce qui est de 14 % plus lumineux que le modèle de l’an dernier. En moyenne cette fois, il atteint une luminosité maximale de 473 cd/m² sur tout l’écran, et possède une distribution de la luminosité de 91 %. Toutes ces valeurs sont supérieures à celles de la Surface Pro (2017), et à celles de la plupart des machines de notre comparatif. Seul le Latitude 5290 2-en-1 possède un écran plus lumineux, tandis que la distribution de la luminosité du MateBook E est légèrement meilleure.
Comme sur les modèles précédents, notre Surface Pro utilise la MLI pour gérer la luminosité. Nous avons mesuré une fréquence de 22 000 Hz à partir de 50 % de luminosité et au-dessous, ce qui devrait être suffisant pour ne pas gêner ceux qui peuvent l’être.
| |||||||||||||||||||||||||
Homogénéité de la luminosité: 91 %
Valeur mesurée au centre, sur batterie: 484 cd/m²
Contraste: 1467:1 (Valeurs des noirs: 0.33 cd/m²)
ΔE Color 4.29 | 0.5-29.43 Ø4.91, calibrated: 1.34
ΔE Greyscale 4.3 | 0.5-98 Ø5.2
95% sRGB (Argyll 1.6.3 3D)
62% AdobeRGB 1998 (Argyll 1.6.3 3D)
67.9% AdobeRGB 1998 (Argyll 2.2.0 3D)
95.5% sRGB (Argyll 2.2.0 3D)
67.1% Display P3 (Argyll 2.2.0 3D)
Gamma: 2.51
| Microsoft Surface Pro 6, Core i7, 512 GB LGPhilips LP123WQ112604, , 2736x1824, 12.3" | Microsoft Surface Pro (2017) i5 LG Display LP123WQ112604, , 2736x1824, 12.3" | Dell Latitude 5290 2-in-1 SHP1479, , 1920x1280, 12.3" | HP Elite x2 1013 G3-2TT14EA AU Optronics AUO101A, , 3000x2000, 13" | Lenovo ThinkPad X1 Tablet G3-20KJ001NGE LP130QP1-SPA1, , 3000x2000, 13" | Samsung Galaxy Book 12 SM-W728 Samsung SDCA029, , 2160x1440, 12" | Microsoft Surface Book 2 Panasonic MEI96A2 , , 3000x2000, 13.5" | Microsoft Surface Go MHN-00003 Sharp SHP14A6, , 1800x1200, 10" | Huawei Matebook E Chi Mei CMN7801, , 2160x1440, 12" | Lenovo Miix 520-12IKB 20M3000LGE Unbekannt, , 1920x1200, 12.2" | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Display | 2% | 4% | 1% | 3% | 11% | 1% | 0% | 17% | -2% | |
| Display P3 Coverage | 67.1 | 67.6 1% | 70.5 5% | 67.5 1% | 68.1 1% 67.8 1% | 77.3 15% | 67.9 1% | 66.5 -1% | 84.9 27% | 66.1 -1% |
| sRGB Coverage | 95.5 | 99 4% | 98.6 3% | 96.7 1% | 99.4 4% 99.1 4% | 92.8 -3% | 95.7 0% | 97.5 2% | 99.8 5% | 91.6 -4% |
| AdobeRGB 1998 Coverage | 67.9 | 69.1 2% | 71.5 5% | 68.2 0% | 69.9 3% 69.3 2% | 83.1 22% | 69.4 2% | 67.5 -1% | 79.9 18% | 66.7 -2% |
| Response Times | -6% | -56% | -7% | -40% | 4% | -22% | -33% | 26% | -25% | |
| Response Time Grey 50% / Grey 80% * | 43 ? | 42 ? 2% | 56.8 ? -32% | 47 ? -9% | 47.2 ? -10% | 4 ? 91% | 52.8 ? -23% | 44 ? -2% | 26 ? 40% | 36 ? 16% |
| Response Time Black / White * | 25 ? | 29 ? -16% | 36 ? -44% | 26 ? -4% | 42.4 ? -70% | 20 ? 20% | 30 ? -20% | 25.6 ? -2% | 22 ? 12% | 23 ? 8% |
| PWM Frequency | 22000 ? | 21000 -5% | 1852 ? -92% | 250 ? -99% | 1020 ? -95% | 200 ? -99% | ||||
| Screen | 4% | -10% | -12% | 3% | 84% | 18% | 18% | -9% | -31% | |
| Brightness middle | 484 | 417 -14% | 548 13% | 452 -7% | 474 -2% | 376 -22% | 385 -20% | 456 -6% | 439 -9% | 384 -21% |
| Brightness | 473 | 401 -15% | 545 15% | 412 -13% | 418 -12% | 378 -20% | 372 -21% | 426 -10% | 428 -10% | 355 -25% |
| Brightness Distribution | 91 | 88 -3% | 86 -5% | 85 -7% | 76 -16% | 91 0% | 89 -2% | 88 -3% | 92 1% | 80 -12% |
| Black Level * | 0.33 | 0.29 12% | 0.51 -55% | 0.48 -45% | 0.33 -0% | 0.03 91% | 0.21 36% | 0.31 6% | 0.35 -6% | 0.56 -70% |
| Contrast | 1467 | 1438 -2% | 1075 -27% | 942 -36% | 1436 -2% | 12533 754% | 1833 25% | 1471 0% | 1254 -15% | 686 -53% |
| Colorchecker dE 2000 * | 4.29 | 3.63 15% | 3.65 15% | 4.05 6% | 3.2 25% | 4.1 4% | 1.6 63% | 1.3 70% | 5.17 -21% | 4.58 -7% |
| Colorchecker dE 2000 max. * | 6.46 | 6.74 -4% | 7.15 -11% | 6.64 -3% | 6.1 6% | 6.45 -0% | 4.5 30% | 3 54% | 7.68 -19% | 11.63 -80% |
| Colorchecker dE 2000 calibrated * | 1.34 | 1.81 -35% | 1.56 -16% | 0.9 33% | 1.1 18% | |||||
| Greyscale dE 2000 * | 4.3 | 2.18 49% | 5.5 -28% | 4.87 -13% | 4.5 -5% | 3.64 15% | 1.5 65% | 1.4 67% | 5.69 -32% | 5.63 -31% |
| Gamma | 2.51 88% | 3.09 71% | 2.154 102% | 2.71 81% | 2.07 106% | 2.58 85% | 2.22 99% | 2.24 98% | 2.42 91% | 2.45 90% |
| CCT | 7315 89% | 6767 96% | 7052 92% | 7160 91% | 5881 111% | 7113 91% | 6502 100% | 6687 97% | 7999 81% | 7571 86% |
| Color Space (Percent of AdobeRGB 1998) | 62 | 63 2% | 65.2 5% | 62 0% | 64 3% | 74 19% | 64 3% | 62.3 0% | 71 15% | 60 -3% |
| Color Space (Percent of sRGB) | 95 | 99 4% | 99.1 4% | 97 2% | 99.4 5% | 93 -2% | 95.9 1% | 96.8 2% | 100 5% | 92 -3% |
| Moyenne finale (programmes/paramètres) | 0% /
2% | -21% /
-16% | -6% /
-9% | -11% /
-2% | 33% /
55% | -1% /
9% | -5% /
6% | 11% /
1% | -19% /
-24% |
* ... Moindre est la valeur, meilleures sont les performances
Notre appareil de test possède une valeur des noirs de 0,33 cd/m², ce qui est plus élevé que ce que notre X-Rite i1Pro 2 avait mesuré sur la Surface Pro de l'an dernier. Cela permet un contraste de 1 467:1, ce qui n’est que très légèrement supérieur à celui du prédécesseur. Cependant, ces deux résultats sont bien meilleurs que sur l’Elite x2 1013 G3 et que sur le Latitude 5290 2-en-1. A l’inverse, le Galaxy Book 12 possède une valeur des noirs incroyablement faible, et un contraste tout aussi impressionnant.
Étonnamment, la Surface Pro 6 possède une couverture de l’espace colorimétrique inférieure de 4 % à celle de son prédécesseur, de 95 % contre 99 pour ce dernier. Nous pensons que ce ne sont que des différences dues à la production, les deux dalles possédant le même identifiant.
Dans l’ensemble, la Surface 6 possède un excellent écran pour de l’édition d’image semi-professionnelle, qui est du niveau des meilleurs de notre comparatif.
Notre appareil possède une déviation ColorChecker DeltaE de 4,29 en sortie d’usine, ce qui n’est que très légèrement supérieur à la valeur idéale de 3 - mais l’écran possède une teinte bleue visible. Un calibrage avec un spectrophotomètre corrige cela, tandis que la déviation DeltaE de l’échelle de gris passe de 4,3 à 0,8. Nous avons joint notre profile ICC au-dessus de notre comparatif des écrans, si vous en avez besoin.
La Surface Pro 6 est utilisable à l’extérieur, grâce à son écran lumineux et à son bon contraste. Mais la finition brillante de l’écran attire les reflets quand on utilise l’appareil au soleil. De ce fait, il est conseillé d’utiliser l’appareil à l’ombre tant que cela est possible…
Temps de réponse de l'écran
| ↔ Temps de réponse noir à blanc | ||
|---|---|---|
| 25 ms ... hausse ↗ et chute ↘ combinées | ↗ 13 ms hausse |  |
| ↘ 12 ms chute | ||
| L'écran souffre de latences relativement élevées, insuffisant pour le jeu. En comparaison, tous les appareils testés affichent entre 0.1 (minimum) et 240 (maximum) ms. » 55 % des appareils testés affichent de meilleures performances. Cela signifie que les latences relevées sont moins bonnes que la moyenne (20.9 ms) de tous les appareils testés. | ||
| ↔ Temps de réponse gris 50% à gris 80% | ||
| 43 ms ... hausse ↗ et chute ↘ combinées | ↗ 21 ms hausse |  |
| ↘ 22 ms chute | ||
| L'écran souffre de latences très élevées, à éviter pour le jeu. En comparaison, tous les appareils testés affichent entre 0.165 (minimum) et 636 (maximum) ms. » 68 % des appareils testés affichent de meilleures performances. Cela signifie que les latences relevées sont moins bonnes que la moyenne (32.8 ms) de tous les appareils testés. | ||
Scintillement / MLI (Modulation de largeur d'impulsion)
| Scintillement / MLI (Modulation de largeur d'impulsion) décelé | 22000 Hz | ≤ 50 Niveau de luminosité |  |
Le rétroéclairage de l'écran scintille à la fréquence de 22000 Hz (certainement du fait de l'utilisation d'une MDI - Modulation de largeur d'impulsion) à un niveau de luminosité inférieur ou égal à 50 % . Aucun scintillement ne devrait être perceptible au-dessus de cette valeur. La fréquence de rafraîchissement de 22000 Hz est élevée, la grande majorité des utilisateurs ne devrait pas percevoir de scintillements et être sujette à une fatigue oculaire accrue. En comparaison, 53 % des appareils testés n'emploient pas MDI pour assombrir leur écran. Nous avons relevé une moyenne à 8706 (minimum : 5 - maximum : 343500) Hz dans le cas où une MDI était active. | |||
Notre appareil de test possède d’excellents angles de vision, grâce à son écran IPS. Nous n’avons pas noté de distorsions de luminosité ou de couleur, même à des angles élevés.
Performances
Microsoft a équipé sa Surface Pro 6 haut de gamme avec un processeur Intel Core i7-8650U. Le Core i7-8650U est un processeur quadricœur de la génération Kaby Lake R, lancé par Intel en Août 2017. Microsoft a de ce fait eu tout le temps pour peaufiner l’efficacité du système de refroidissement du Pro 6. Nous verrons cela plus en détail ci-dessous. Microsoft propose également le Pro 6 avec des processeurs Core i5-8250U ou Core M3 7Y30, mais qui sont tous deux sans ventilateurs. Précisons que ce dernier équipait déjà le modèle d’entrée de gamme de l’an dernier, ce qui fait de cette nouvelle version de la Surface Pro 6 une toute petite évolution de son prédécesseur direct.
Notre appareil est également équipé de 16 Go de RAM double canal soudée, et d’un SSD Toshiba KBG30ZPZ512G de 512 Go. En France, Microsoft vend la version Core i7-8650U avec 8 ou 16 Go de RAM, et jusqu’à T To de stockage. Mais il n’offre que 8 Go pour la version avec SSD de 256 Go, tandis que la version 16 Go de RAM est limitée à 512 Go ou 1 To de stockage. Étrangement, la version noire n’est disponible qu’en 256 ou 512 Go.
La Surface Pro 6 Core i7-8650U : une tablette avec d'excellentes performances, du niveau de PC portables
Nous avons inclus un Lenovo ThinkPad T480 et un ThinkPad T580 dans notre comparatif de performances, pour montrer l’efficacité du travail de Microsoft dans le refroidissement du Core i7-8650U. Les deux ThinkPad sont plus épais d’environ 20 mm, ce qui leur permet d’intégrer de plus gros systèmes de refroidissement. En théorie, les appareils plus épais peuvent garder le même processeur plus frais pendant plus longtemps, et donc se montrer plus performants que des appareils plus fins.
Aussi étonnant que cela puisse paraître, notre modèle a initialement fait mieux de 6 % que le ThinkPad T480 dans une boucle Cinebench R15 multithread, et de 10 % que le ThinkPad T580. Les trois appareils ne peuvent maintenir leurs performances initiales au long des 13 passages de notre boucle. C'est le ThinkPad T580 qui fait le moins bien, avec un score inférieur de 18 % à celui de son premier passage. Notre appareil de test est resté au coude à coude avec le ThinkPad T480 : ici, l’appareil plus épais n’a pas réussi à se montrer plus efficace qu’une machine plus fine ! La Surface Pro 6 a même réussi à battre le Surface Book 2, pourtant bien plus cher et bien plus encombrant.
Nous avons inclus ci-dessous les captures d’écran pour montrer les différences entre la Surface Pro 6 sur secteur et sur batterie. La deuxième capture représente l’appareil sur batterie ; nous avons débranché le chargeur et avons lancé la boucle Cinebench R15 au bout d’une minute. Le CPU est d’abord monté à 2,8 GHz, avant de descendre à 2,1 / 2,2 GHz, où il est resté jusqu’à la fin de la boucle de test. Le processeur consomme environ 12 W à cette fréquence plus basse, si bien que les performances sont légèrement réduites sur batterie. Mais le CPU continue à fonctionner en Turbo Boost, puisque celui-ci commence à 1,9 GHz.
Processeur
Les fabricants équipaient leurs portables avec des processeur Kaby Lake Refresh depuis déjà plus d’un an au moment de ce test, si bien que l’on peut se demander pourquoi Microsoft a équipé si tard sa Surface Pro avec ces processeurs quadricœurs. Nous soupçonnons que, Microsoft devant bien finir par suivre les autres fabricants comme Dell, HP ou Lenovo, il devait quand même attendre un peu avant de lancer ses nouveaux produits alors que la gamme précédente avait été lancée en juin 2017. Lancer sa nouvelle gamme quelques mois après la précédente n’avait commercialement pas de sens. De plus Microsoft a dû profiter de ce délai pour peaufiner son système de refroidissement, plutôt que de lancer un produit mal refroidi sur le marché.
Typiquement, les ultraportables fins et les ultrabooks équipés de la 8e génération de processeurs Core affichent un throttling après quelques minutes de stress test - ils sont conçus ainsi, pour éviter que ces processeurs puissant ne débordent le système de refroidissement.
La Surface Pro 6 Core i7-8650U ne reproduit pas complètement ce comportement. Le score Cinebench R15 multicœur baisse à chaque passage du test jusqu’au 5e passage, où il se stabilise. Le processeur monte d’abord à 3 GHz, maintenu pendant environ 2 minutes. La température baisse rapidement à 80 °C, ce qui entraîne le throttling du processeur à 2,5 / 2,6 GHz, ce qui fait redescendre la température à 73 °C.
De même le CPU monte initialement à 25 W, puis baisse à 18 W en moyenne quand le throttling s’invite. Nous avons toujours une consommation de 17 W après 19 minutes de test, ce qui est particulièrement impressionnant vu la finesses de la Pro 6.
La Surface Pro 6 termine très légèrement derrière les appareils plus gros dans la partie monocœur de Cinebench R15, mais il reste une référence pour la partie multithread.
Ainsi la Surface Pro 6 fait une utilisation modèle de son processeur Core i7-8650U, et surpasse des portables bien plus gros de 14 et 15 pouces. Notre appareil de test laisse aussi en chemin la Surface Pro (2017) Core i7.
Performances globales
Notre appareil n’est pas aussi bon en ce qui concerne les performances globales, mais il n’est pas pour autant mauvais. Comme on pouvait s’y attendre, le Surface Book 2 ouvre la marche dans le tableau comparatif PCMark 10 : Digital Content Creation, grâce à son GPU dédié, tandis que notre Pro 6 termine troisième, à 2 % derrière la Pro 2017.
Mais les résultats varient beaucoup en fonction du test PCMark, avec la Surface Pro 6 étant de 14 % derrière le Miix 520-12IKB dans PCMark 10 : Essentials. De même, la machine termine 16 et 12 % derrière ses prédécesseurs dans le test PCMark 10 overall. Nous soupçonnons Microsoft d’avoir intégré un SSD plus lent - nous allons voir cela tout de suite.
| PCMark 8 Home Score Accelerated v2 | 3281 points | |
| PCMark 8 Creative Score Accelerated v2 | 4454 points | |
| PCMark 8 Work Score Accelerated v2 | 4262 points | |
| PCMark 10 Score | 3448 points | |
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Stockage
CrystalDiskMark 3.0 confirme nos soupçons : le SSD Toshiba de notre appareil est significativement plus lent que le Samsung PM971 de la Surface Pro (2017). Le PM971 possède des taux de transfert globaux supérieurs de 40 %. Étrangement, Microsoft a équipé le Surface Book 2 avec un SSD Samsung PM961 plus ancien.
Toshiba affirme que le disque devrait atteindre 1 500 Mo/s en lecture séquentielle. Nos tests démontrent qu’il n’atteint pas la moitié de ce chiffre…
| Microsoft Surface Pro 6, Core i7, 512 GB Toshiba KBG30ZPZ512G | Microsoft Surface Pro (2017) i7 Samsung PM971 KUS040202M | Microsoft Surface Pro 6, Core i5, 128 GB Toshiba KBG30ZPZ128G | HP Elite x2 1013 G3-2TT14EA Samsung PM961 MZVLW256HEHP | Samsung Galaxy Book 12 SM-W728 Samsung SSD PM871a MZNLN256HMHQ | Microsoft Surface Book 2 Samsung PM961 MZVLW256HEHP | Microsoft Surface Go MHN-00003 64 GB eMMC Flash | Huawei Matebook E SanDisk SD8SN8U256G1027 | Lenovo Miix 520-12IKB 20M3000LGE Samsung SSD PM961 1TB M.2 PCIe 3.0 x4 NVMe (MZVLW1T0) | Moyenne Toshiba KBG30ZPZ512G | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| CrystalDiskMark 3.0 | 40% | -43% | 49% | -11% | 30% | -73% | -21% | 50% | 0% | |
| Read Seq | 651 | 1308 101% | 748 15% | 1786 174% | 511 -22% | 1370 110% | 259.6 -60% | 506 -22% | 883 36% | 651 ? 0% |
| Write Seq | 792 | 961 21% | 127.6 -84% | 1209 53% | 473.7 -40% | 341.2 -57% | 122.4 -85% | 461 -42% | 932 18% | 792 ? 0% |
| Read 512 | 388.2 | 227.5 -41% | 385.3 -1% | 717 85% | 443.7 14% | 654 68% | 190.6 -51% | 341.9 -12% | 586 51% | 388 ? 0% |
| Write 512 | 575 | 792 38% | 115.8 -80% | 798 39% | 395.4 -31% | 337.9 -41% | 107.1 -81% | 294.7 -49% | 627 9% | 575 ? 0% |
| Read 4k | 43.75 | 53.6 23% | 29.93 -32% | 49.66 14% | 40.46 -8% | 43.64 0% | 19.06 -56% | 32.46 -26% | 54.8 25% | 43.8 ? 0% |
| Write 4k | 97.2 | 136.3 40% | 39.77 -59% | 104.2 7% | 91.9 -5% | 148.5 53% | 24.27 -75% | 65.3 -33% | 139.3 43% | 97.2 ? 0% |
| Read 4k QD32 | 241.2 | 485.6 101% | 192.7 -20% | 286 19% | 289.1 20% | 465.5 93% | 34.45 -86% | 381.8 58% | 607 152% | 241 ? 0% |
| Write 4k QD32 | 304.9 | 421.5 38% | 45.38 -85% | 298.4 -2% | 260.7 -14% | 337.1 11% | 33.64 -89% | 184.4 -40% | 498.5 63% | 305 ? 0% |
Performances graphiques
C’est l’Intel UHD Graphics 620 qui gère les graphismes sur notre appareil de test, et partage son enveloppe thermique avec le processeur. La Surface Pro (2017) Core i7 avait une meilleure carte graphique Intel Iris Plus Graphics 640, mais ce sont à chaque fois les solutions intégrées aux processeurs utilisés - c’est donc un choix dû à Intel et pas à Microsoft.
La UHD Graphics 620 peut monter à 1 150 MHz, ce qui est plus élevé que l’ancienne Iris Plus Graphics 640. Les performances ne sont cependant pas limitées à la fréquence ; c’est pourquoi l’Iris Plus Graphics 640 fait entre 10 et 26 % mieux que la UHD Graphics dans les tests 3DMark.
| 3DMark 11 Performance | 2202 points | |
| 3DMark Cloud Gate Standard Score | 9052 points | |
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Performances de jeu
Notre machine gère plutôt bien les jeux. La version Core i7 atteint des taux d’image dans les jeux d’environ 15 % plus élevés que le modèle Core i5 - mais cela n’en rend pas pour autant les jeux plus jouables. La Surface Pro 6 peut faire tourner fluidement les jeux peu exigeants et anciens, comme Farming Simulator 17 ou BioShock Infinite, mais seulement à des niveaux de détails et à une résolution faibles. Les jeux plus complexes, tel PlayerUnknown’s Battlegrounds, sont injouables, même au niveau de détails minimum.
Vous pouvez regarder nos articles consacrés aux jeux et aux GPU pour mieux estimer les performances de la Surface Pro 6 par rapport à des machines équipées de façon similaire.
| Civilization VI - 1024x768 Minimum Preset | |
| Microsoft Surface Pro 6, Core i7, 512 GB | |
| Microsoft Surface Pro 6, Core i5, 128 GB | |
| Moyenne Intel UHD Graphics 620 (27.8 - 54.4, n=13) | |
| Farming Simulator 17 - 1366x768 Medium Preset | |
| Microsoft Surface Pro (2017) i7 | |
| Microsoft Surface Pro 6, Core i7, 512 GB | |
| Moyenne Intel UHD Graphics 620 (8 - 67.9, n=12) | |
| Microsoft Surface Pro 6, Core i5, 128 GB | |
| Samsung Galaxy Book 12 SM-W728 | |
| Dirt 4 - 1280x720 Ultra Low Preset | |
| Microsoft Surface Pro 6, Core i7, 512 GB | |
| Moyenne Intel UHD Graphics 620 (46.6 - 50, n=2) | |
| Playerunknown's Battlegrounds (PUBG) - 1280x720 Very Low Preset | |
| Microsoft Surface Pro 6, Core i7, 512 GB | |
| Moyenne Intel UHD Graphics 620 (18 - 21.9, n=2) | |
| Middle-earth: Shadow of War - 1280x720 Lowest Preset | |
| Microsoft Surface Pro 6, Core i7, 512 GB | |
| Moyenne Intel UHD Graphics 620 (18 - 23, n=3) | |
| Microsoft Surface Pro 6, Core i5, 128 GB | |
| F1 2018 - 1280x720 Ultra Low Preset | |
| Microsoft Surface Pro 6, Core i5, 128 GB | |
| Moyenne Intel UHD Graphics 620 (31 - 35.8, n=5) | |
| Microsoft Surface Pro 6, Core i7, 512 GB | |
| Shadow of the Tomb Raider - 1280x720 Lowest Preset | |
| Moyenne de la classe Convertible (2 dernières années) | |
| Microsoft Surface Pro 6, Core i5, 128 GB | |
| Microsoft Surface Pro 6, Core i7, 512 GB | |
| Moyenne Intel UHD Graphics 620 (12 - 21.7, n=13) | |
| Bas | Moyen | Élevé | Ultra | QHD | |
|---|---|---|---|---|---|
| BioShock Infinite (2013) | 78.1 | 40.9 | 33.7 | 10.2 | |
| Thief (2014) | 26.5 | 13.3 | 12.1 | ||
| Rise of the Tomb Raider (2016) | 21.7 | 14 | 7.5 | ||
| Civilization VI (2016) | 45.3 | 16.9 | |||
| Farming Simulator 17 (2016) | 80.5 | 56.9 | 23.9 | ||
| Dirt 4 (2017) | 50 | 13.6 | 11.2 | ||
| Playerunknown's Battlegrounds (PUBG) (2017) | 21.9 | 12 | 9.5 | ||
| Middle-earth: Shadow of War (2017) | 23 | 12 | |||
| F1 2018 (2018) | 32 | 15 | 12 | ||
| Shadow of the Tomb Raider (2018) | 16 | 6 |
Émissions
Nuisances sonores
La Pro 6 est silencieuse au ralenti, avec les ventilateurs démarrant parfois, et montant à 30,3 dB(A) en cas de légères sollicitations, et jusqu’à 31,8 dB(A) avec des sollicitations modérées. Les sollicitations brèves, comme le transfert de gros fichiers, font monter les ventilateurs à 33,5 dB(A), ce qui est également le maximum lors des stress test. Ce qui fait que le ventilateur ne paraît jamais gênant.
Degré de la nuisance sonore
| Au repos |
| 30.3 / 30.3 / 30.3 dB(A) |
| Fortement sollicité |
| 33.5 / 33.5 dB(A) |
 | ||
30 dB silencieux 40 dB(A) audible 50 dB(A) bruyant |
||
min:  , med:  , max:  Audix TM1, Arta (à 15 cm de distance) bruit ambiant: 30.3 dB(A) | ||
Températures
Notre appareil reste toujours frais au ralenti. La température extérieure est bien répartie, avec une moyenne de 29,75 °C au ralenti et un maximum de 31,85 °C. Bien sûr, les températures en surface montent quand l’appareil est confronté à des sollicitations continues. Trois zones à l’arrière de notre appareil atteignent plus de 43 °C, mais la moyenne reste de 38,95 °C sur l’ensemble de l’appareil durant un stress test. Notre caméra thermique montre également l’arrière qui atteint 48 °C durant un stress test.
Nous avons soumis notre appareil à des stress tests Furmark et Prime95, ce qui entraîne un thermal throttling, comme dans notre boucle Cinebench R15. Le processeur baisse à 1,2 GHz pendant ce stress test, parce qu’il doit partager son enveloppe thermique avec le GPU, et que la température interne reste entre 59 et 61 °C.
Le GPU tourne quant à lui entre 900 et 950 MHz durant des stress tests combinés, ce qui est plus proche de sa fréquence maximale de 1 150 MHz. La consommation initiale était de 16,5 W, puis a rapidement baissé à 13,5 W, et s’est stabilisée.
Nous nous attendions à ce que la Surface Pro 6 chauffe plus en cas de sollicitations, à cause de son châssis de seulement 8,5 mm d’épaisseur. Et il faut se rappeler que nos stress tests sont un scénario extrême, qui n’arrivera pas souvent au quotidien. Votre Surface Pro 6 ne devrait donc pas autant chauffer, à moins de la pousser à fond.
(±) La température maximale du côté supérieur est de 40.4 °C / 105 F, par rapport à la moyenne de 35.4 °C / 96 F, allant de 19.6 à 60 °C pour la classe Convertible.
(±) Le fond chauffe jusqu'à un maximum de 43.8 °C / 111 F, contre une moyenne de 36.8 °C / 98 F
(+) En utilisation inactive, la température moyenne du côté supérieur est de 30.3 °C / 87 F, par rapport à la moyenne du dispositif de 30.3 °C / 87 F.
(±) Les repose-poignets et le pavé tactile peuvent devenir très chauds au toucher, avec un maximum de 39 °C / 102.2# F.
(-) La température moyenne de la zone de l'appui-paume de dispositifs similaires était de 28 °C / 82.4 F (-11 °C / #-19.8 F).
Haut-parleurs
Mircosoft a laissé les haut-parleurs au même endroit, à gauche et à droite à l’avant de l’appareil. La musique et les voix paraissent puissantes et propres, avec un niveau sonore maximum de 77 dB(A). La qualité sonore est au niveau de bons haut-parleurs de portables, en particulier pour leur capacité à reproduire les mediums et les aigus. Elle n'est cependant pas aussi bonne qu’avec des écouteurs ou des haut-parleurs.
Le micro est excellent pour reproduire les voix, surtout dans un environnement professionnel. On n’entend pas de bruit de fond ni d’interférences pendant un appel vidéo. Le micro capte aussi bien, que l’on se trouve près de l’appareil ou à deux mètres de celui-ci. De même, on est toujours bien entendu de l’interlocuteur quand on tourne le dos à l’appareil. En bref, le micro est toujours aussi bon que celui de l’an dernier.
Microsoft Surface Pro 6, Core i7, 512 GB analyse audio
(-) | haut-parleurs pas très forts (69.1 dB)
Bass 100 - 315 Hz
(±) | basse réduite - en moyenne 11.4% inférieure à la médiane
(±) | la linéarité des basses est moyenne (10.6% delta à la fréquence précédente)
Mids 400 - 2000 Hz
(+) | médiane équilibrée - seulement 4.3% de la médiane
(±) | la linéarité des médiums est moyenne (10.4% delta à la fréquence précédente)
Aiguës 2 - 16 kHz
(±) | sommets plus élevés - en moyenne 5.7% plus élevés que la médiane
(±) | la linéarité des aigus est moyenne (8.1% delta à la fréquence précédente)
Overall 100 - 16.000 Hz
(±) | la linéarité du son global est moyenne (21.4% de différence avec la médiane)
Par rapport à la même classe
» 54% de tous les appareils testés de cette catégorie étaient meilleurs, 12% similaires, 34% pires
» Le meilleur avait un delta de 6%, la moyenne était de 21%, le pire était de 57%.
Par rapport à tous les appareils testés
» 57% de tous les appareils testés étaient meilleurs, 7% similaires, 36% pires
» Le meilleur avait un delta de 4%, la moyenne était de 25%, le pire était de 134%.
HP Elite x2 1013 G3-2TT14EA analyse audio
(±) | le niveau sonore du haut-parleur est moyen mais bon (74.4# dB)
Bass 100 - 315 Hz
(-) | presque aucune basse - en moyenne 15.1% plus bas que la médiane
(±) | la linéarité des basses est moyenne (10.9% delta à la fréquence précédente)
Mids 400 - 2000 Hz
(±) | médiane supérieure - en moyenne 7.9% supérieure à la médiane
(±) | la linéarité des médiums est moyenne (11.3% delta à la fréquence précédente)
Aiguës 2 - 16 kHz
(±) | sommets plus élevés - en moyenne 5.2% plus élevés que la médiane
(+) | les aigus sont linéaires (6.8% delta à la fréquence précédente)
Overall 100 - 16.000 Hz
(±) | la linéarité du son global est moyenne (20.8% de différence avec la médiane)
Par rapport à la même classe
» 52% de tous les appareils testés de cette catégorie étaient meilleurs, 11% similaires, 37% pires
» Le meilleur avait un delta de 6%, la moyenne était de 21%, le pire était de 57%.
Par rapport à tous les appareils testés
» 53% de tous les appareils testés étaient meilleurs, 8% similaires, 39% pires
» Le meilleur avait un delta de 4%, la moyenne était de 25%, le pire était de 134%.
Gestion de l'énergie
Consommation énergétique
Le Core i7-8650U consomme moins que son prédécesseur, le Core i7-7660U, mais les différences sont plus nuancées que cela. L’ancien CPU consomme plus au ralenti, et de 28 % en cas de sollicitations soutenues. Cependant, le Core i7-8650U peut consommer jusqu’à 6,8 W de plus en cas de sollicitations, ce qui est sans doute dû aux cœur supplémentaires et au throttling moins élevé.
Dans l’ensemble, le Core i5-8250U est plus efficient que le Core i7-8650U, mais seulement de façon marginale. Il consomme moins en cas de sollicitations, mais 34 % de plus au ralenti.
La Surface Pro 6 est livré avec un chargeur de 44 W, ce qui est suffisant pour charger l’appareil, même quand il est fortement sollicité.
| Éteint/en veille | 0.2 / 0.23 Watts |
| Au repos | 3.2 / 8.7 / 10.4 Watts |
| Fortement sollicité |
29.2 / 40.8 Watts |
   
| |
Légende:
min: ,
med: ,
max: Metrahit Energy | |
| Microsoft Surface Pro 6, Core i7, 512 GB i7-8650U, UHD Graphics 620, Toshiba KBG30ZPZ512G, IPS, 2736x1824, 12.3" | Microsoft Surface Pro (2017) i7 i7-7660U, Iris Plus Graphics 640, Samsung PM971 KUS040202M, IPS, 2736x1824, 12.3" | Microsoft Surface Pro 6, Core i5, 128 GB i5-8250U, UHD Graphics 620, Toshiba KBG30ZPZ128G, IPS, 2736x1834, 12.3" | Microsoft Surface Pro (2017) i5 i5-7300U, HD Graphics 620, Samsung PM971 KUS030202M, IPS, 2736x1824, 12.3" | Dell Latitude 5290 2-in-1 i5-8350U, UHD Graphics 620, Toshiba XG5 KXG50ZNV256G, IPS, 1920x1280, 12.3" | HP Elite x2 1013 G3-2TT14EA i5-8350U, UHD Graphics 620, Samsung PM961 MZVLW256HEHP, IPS, 3000x2000, 13" | Samsung Galaxy Book 12 SM-W728 i5-7200U, HD Graphics 620, Samsung SSD PM871a MZNLN256HMHQ, Super AMOLED, 2160x1440, 12" | Microsoft Surface Book 2 i7-8650U, GeForce GTX 1050 Mobile, Samsung PM961 MZVLW256HEHP, IPS, 3000x2000, 13.5" | Microsoft Surface Go MHN-00003 Pentium 4415Y, UHD Graphics 615, 64 GB eMMC Flash, IPS, 1800x1200, 10" | Huawei Matebook E i5-7Y54, HD Graphics 615, SanDisk SD8SN8U256G1027, IPS, 2160x1440, 12" | Lenovo Miix 520-12IKB 20M3000LGE i5-8550U, UHD Graphics 620, Samsung SSD PM961 1TB M.2 PCIe 3.0 x4 NVMe (MZVLW1T0), IPS, 1920x1200, 12.2" | Moyenne Intel UHD Graphics 620 | Moyenne de la classe Convertible | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Power Consumption | -19% | 1% | 13% | 1% | -12% | 0% | -82% | 33% | 14% | 5% | -4% | -38% | |
| Idle Minimum * | 3.2 | 4.2 -31% | 4.3 -34% | 3.6 -13% | 3 6% | 4.9 -53% | 3.9 -22% | 4.7 -47% | 2.88 10% | 3.9 -22% | 3.9 -22% | 3.81 ? -19% | 5.18 ? -62% |
| Idle Average * | 8.7 | 10.1 -16% | 8.7 -0% | 8.1 7% | 7.2 17% | 8.9 -2% | 9 -3% | 10.6 -22% | 4.8 45% | 8.8 -1% | 8.2 6% | 6.94 ? 20% | 8.18 ? 6% |
| Idle Maximum * | 10.4 | 14 -35% | 9.4 10% | 8.7 16% | 10 4% | 11 -6% | 11.9 -14% | 12.3 -18% | 7.5 28% | 8.9 14% | 8.4 19% | 8.75 ? 16% | 11.1 ? -7% |
| Load Average * | 29.2 | 37.4 -28% | 24.5 16% | 25.5 13% | 37.1 -27% | 32 -10% | 27.3 7% | 81 -177% | 16.9 42% | 20 32% | 25.2 14% | 35 ? -20% | 46.8 ? -60% |
| Load Maximum * | 40.8 | 34 17% | 36 12% | 23.5 42% | 38.2 6% | 36 12% | 27.9 32% | 100.3 -146% | 23.8 42% | 21.8 47% | 37 9% | 47.5 ? -16% | 67.2 ? -65% |
| Witcher 3 ultra * | 38.1 | 97 |
* ... Moindre est la valeur, meilleures sont les performances
Autonomie
La Surface Pro 6 possède une batterie de 45 Wh, ce qui est identique à celle du prédécesseur. Notre appareil tient 8h29 dans notre test d’autonomie Wifi, ce qui est 20 minutes de plus que son prédécesseur avec Core i7. Dans le même temps, la Surface Pro 6 avec Core i5 tient 36 minutes de plus.
Cependant la Surface Pro 6 Core i7 tient 13 minutes de plus que la version Core i5 en cas de fortes sollicitations. La version Core i7 de l’an dernier tient un petit peu moins que le modèle actuel.
Dans l’ensemble, la Surface Pro 6 possède une autonomie légèrement supérieure à celle de son prédécesseur équivalent, et tiendra une journée complète de travail si elle n’est pas trop poussée. Mais elle ne peut pas concurrencer les modèles Core i5 et Core M de l’an dernier. La version Core i5 tenait 12h24 dans notre test d’autonomie Wifi, tandis que la version Core M tenait environ 1h de moins. Les deux autonomies étaient d'environ 40 % meilleures que les appareils les plus récents, ce qui fait une différence notable au quotidien.
Cela dit, notre appareil possède une meilleure autonomie que la plupart des appareils de notre comparatif. Le Surface Go, par exemple, tient une heure de moins dans notre test d’autonomie Wifi. En bref, peu de tablettes Windows équivalentes peuvent atteindre l’autonomie de la Surface Pro 6.
| Microsoft Surface Pro 6, Core i7, 512 GB i7-8650U, UHD Graphics 620, 45 Wh | Microsoft Surface Pro (2017) i7 i7-7660U, Iris Plus Graphics 640, 45 Wh | Microsoft Surface Pro 6, Core i5, 128 GB i5-8250U, UHD Graphics 620, 45 Wh | Microsoft Surface Pro (2017) i5 i5-7300U, HD Graphics 620, 45 Wh | Dell Latitude 5290 2-in-1 i5-8350U, UHD Graphics 620, 42 Wh | HP Elite x2 1013 G3-2TT14EA i5-8350U, UHD Graphics 620, 50 Wh | Samsung Galaxy Book 12 SM-W728 i5-7200U, HD Graphics 620, 39 Wh | Microsoft Surface Book 2 i7-8650U, GeForce GTX 1050 Mobile, 75 Wh | Microsoft Surface Go MHN-00003 Pentium 4415Y, UHD Graphics 615, 28 Wh | Huawei Matebook E i5-7Y54, HD Graphics 615, 33.7 Wh | Lenovo Miix 520-12IKB 20M3000LGE i5-8550U, UHD Graphics 620, 38 Wh | Moyenne de la classe Convertible | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Autonomie de la batterie | -10% | -2% | 24% | -39% | -11% | -5% | 37% | -1% | -20% | -34% | 9% | |
| Reader / Idle | 1083 | 1066 -2% | 1054 -3% | 781 -28% | 1031 -5% | 1469 36% | 771 -29% | 1330 ? 23% | ||||
| WiFi v1.3 | 509 | 489 -4% | 545 7% | 744 46% | 300 -41% | 459 -10% | 663 30% | 448 -12% | 405 -20% | 334 -34% | 599 ? 18% | |
| Load | 131 | 112 -15% | 118 -10% | 168 28% | 84 -36% | 137 5% | 190 45% | 180 37% | 113.1 ? -14% | |||
| H.264 | 614 | 389 | 409 | 933 | 384 | 765 ? | ||||||
| Witcher 3 ultra | 115 | 230 | 90 ? |
Verdict
Points positifs
Points négatifs
Nouveau moteur, vieille carrosserie ? La Surface Pro 6 est extérieurement identique à son prédécesseur, si ce n’est la nouvelle couleur noire. C’est une tablette fine, de grande qualité et robuste, qui est facile à prendre en main et qui est plutôt légère, à 786 g.
Malheureusement, Microsoft a gardé les mêmes ports. La Surface Pro 6 est toujours aussi frugale, avec un Mini DisplayPort, un USB A, un lecteur micro SD, et une prise jack. Il n’y a pas de port USB C, ce qui est vraiment daté et d’autant plus frustrant que cela fait deux ans que la concurrence propose des ports USB C ou Thunderbolt 3. C’est vraiment déroutant que Microsoft refuse d’adopter ce nouveau standard…
Le modèle Core i7 bat des portables bien plus grands, malgré sa compacité. La Surface pro 6 finit par exemple devant le Surface Book 2 plus cher dans notre boucle Cinebench R15, et ce même si le Surface Book 2 fait déjà partie des meilleurs… De plus, le throttling de ce modèle est bien inférieur à celui de son petit frère avec Core i5, avant tout parce que celui-ci n'a pas de ventilateur.
L’autonomie est cependant moins impressionnante, similaire à celle du modèle précédent. Mais l’appareil devrait quand même tenir une journée de travail, ce qui en fait la seule tablette Windows fine qui tient entre 8 et 9h dans notre test d’autonomie Wifi.
La Surface Pro 6 répond enfin à la promesse de Microsoft de créer une tablette avec des performances d’ordinateur portable. Son design n’a cependant pas évolué, et le refus constant de Microsoft de ne pas intégrer d’USB C est frustrant.
Microsoft propose les mêmes Type Cover et stylets que l’an dernier, et les anciens accessoires fonctionneront toujours avec la Surface Pro 6. Nous apprécions également les webcams visiblement mises à jour. L’écran est toujours assez lumineux pour un usage à l’extérieur, et possède une couverture sRVB presque totale.
Notre configuration coûte actuellement 1 899 $ sur le site de Microsoft, sans Type Cover, ce qui est ultra cher pour une tablette - mais ce n’est pas non plus exagéré quand on voit le coût des convertibles de notre Top 10. Le Samsung Galaxy Book 12 est bien moins cher que la Surface Pro 6 et possède un score de 88 %, mais il est équipé du processeur Intel Core i5-7200U plus ancien et moins puissant.
Nous testerons bientôt un des concurrents de la Surface Pro, le Lenovo ThinkPad X1 Tablet Gen. 3. Il est aussi cher que la Surface Pro 6, mais il est livré avec un stylet, et possède deux ports Thunderbolt 3, une résolution plus élevée, et un modem LTE. Il possède aussi un écran 13 pouces 3:2 plus grand, mais pèse environ 180 g de plus. Le ThinkPad X1 possède un meilleur rapport qualité-prix sur le papier, mais nous vérifierons cela dans la réalité avec nos tests à venir.
Microsoft Surface Pro 6, Core i7, 512 GB
- 02/17/2020 v7 (old)
Sebastian Jentsch
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