Premières impressions du smartphone Asus ZenFone 5Z

Dans la boîte, nous avons le ZenFone 5Z lui-même, un chargeur QuickCharge 3.0 de 18 W, un câble USB C vers USB A, des écouteurs ZenEar Pro Hi-Res, une coque TPU, un outil pour éjecter le tiroir de carte SIM, et la documentation usuelle. Malgré son prix contenu, le ZenFone 5Z est à la fois élégant et agréable à tenir en main. Il est en verre incurvé 2,5D Corning Gorilla Glass des deux côtés, et si cela est réussi, cela le rend également fragile en cas de chute. L’appareil paraît également plutôt glissant, à cause du verre et du cadre en aluminium sablé : il est conseillé d’utiliser la coque TPU ! À environ 155 g sans la coque, le ZenFone 5Z semble très léger et confortable à tenir en main, mais la surface glissante n’est pas du tout rassurante.

Cela aurait été bien qu’Asus équipe l’appareil avec la charge sans-fil vu le dos en verre, mais pour ce prix, il ne faut pas se plaindre. La construction paraît au final premium, mais fragile. Il n’y a pas non plus de certification IP pour l’eau ou la poussière - il ne vaut mieux pas le sortir de la poche quand il pleut…

Le dessus de l’appareil est propre, avec deux bandes pour les antennes, qui affleurent au niveau du châssis, et des micros antibruit. À gauche, on retrouve un autre micro antibruit, et le tiroir hybride pour cartes SIM (soit deux cartes nano SIM 4G, soit une carte SIM et une carte micro SD jusqu’à 2 To). Au-dessous, nous avons une prise jack 3,5 mm (kudos, Asus), un port USB C, un micro, et la grille du haut-parleur. Enfin, à droite, nous avons le bouton du volume, et le bouton de démarrage. Ces boutons sont fermes mais réactifs, et possèdent un bon retour.

Le dos de l’appareil dégage une impression premium grâce à la finition en verre. Le double capteur photo est situé dans l’angle gauche supérieur, avec le flash LED. Le lecteur d’empreinte digitale est là où on s’y attend, il est très réactif, et sera facile à utiliser avec l’index. Quand la lumière se reflète comme il faut, le motif circulaire caractéristique d’Asus est visible, centré sur le capteur d’empreintes, ce qui ajoute un peu d’effet à l’ensemble. Mais le dos en verre attire les traces de doigts.

Suivant la tendance 2018, l’écran 6,2 pouces FHD+ du ZenFone 5Z est presque sans bordure. Le verre fusionne bien avec le cadre, mais on sent toujours le point d’intersection. L’encoche héberge l’appareil photo à selfies de 8 MP, le haut-parleur de téléphonie qui sert également de deuxième haut-parleur, un capteur de proximité, une LED de notification, et le capteur de luminosité ambiante. Il y a une bordure dans la partie inférieure de l’écran, mais rien de trop gênant.

Au final, on peut dire que la qualité de construction et le design du ZenFone 5Z sont excellents, et nous sommes ravis de voir qu’Asus ne lésine pas sur ce poste. Le smartphone est une réussite visuelle, vous pouvez en être convaincus…

Le ZenFone 5Z possède à peu près toutes les fonctionnalités que l’on peut attendre d’un smartphone moderne. Le SoC haut de gamme Qualcomm Snapdragon 845 et la puce graphique Adreno 630 permettent à l’appareil d’avoir des performances du meilleur niveau, quels que soient les demandes qu’on lui fait. Asus propose les deux variantes de couleur (noir et argent) dans trois versions de mémoire (6 Go de RAM et 64 Go de stockage - celui que nous testons -, 6 Go de RAM et 128 Go de stockage, et 8 Go de RAM et 256 Go de stockage). A la différence du OnePlus 6, le stockage peut être augmenté grâce à une carte micro SD jusqu’à 2 To.

Le smartphone est bien équipé en matière de connectivité. Le tiroir pour carte SIM peut intégrer deux SIM, avec compatibilité VoLTE pour les deux, et l’appareil est compatible avec les réseaux LTE FDD et TD, ainsi qu’avec le double SIM dual-standby (DSDS). Les connectivités sans-fil habituelles sont présentes, dont le Wifi 802.11 a/b/g/n/ac, le GPS, le Bluetooth 5 avec streaming audio aptX HD, le Wifi Direct, le NFC avec Google Pay, et la radio FM. Le smartphone possède un port USB C avec support OTG, mais avec des vitesses d’USB 2.0. Il y a une grande variété de capteurs, dont un capteur de proximité, un capteur de luminosité ambiante, un lecteur d’empreintes digitales, un capteur RVB, une boussole, un accéléromètre et un gyroscope. A l’arrière, nous retrouvons le capteur photo principal 12 MP, et une lentille grand-angle 8 MP et le flash LED.

Du point de vue de la sécurité, le smartphone utilise un lecteur d’empreintes digitales, et le déverrouillage par reconnaissance faciale. Mais il n’y a pas de capteur IR, si bien que le déverrouillage facial ne fonctionne pas dans le noir. Le lecteur d’empreintes digitales est très réactif, et peut être aussi utilisé pour baisser le tiroir des notifications.

Le téléphone est équipé de deux haut-parleurs avec 5 aimants et des amplificateurs intelligents doubles NXP, qui fournissent un son stéréo grâce au haut-parleur d’appel et au haut-parleur classique. Le triple micro aide à réduire le bruit lors des appels. L’appareil diffuse de l’audio Hi-Res 192 kHz / 24 bits. La dernière mise à jour de l’appareil ajoute la possibilité d’enregistrer le son en stéréo à 192 kbit/s. Le DTS Headphone:X est également de la partie. L’appli incluse AudioWizard aide à paramétrer la sortie audio en fonction des écouteurs connectés. Le téléphone possède une batterie de 3 300 mAh, qui devrait tenir une journée normale, mais qui risque d’être vite à court en cas d’utilisation intensive.

Le ZenFone 5Z est équipé de la surcouche ZenUI 5, par-dessus Android 8.0 Oreo. Nous aurions espéré Android 8.1 Oreo au moment du test, mais Asus semble vouloir passer directement à Android 9.0 Pie. Sur les deux derniers mois après le lancement, il y a eu au moins trois mises à jour logicielles majeures, donnant l’impression qu’Asus cherche à affiner toujours un peu plus l’expérience utilisateur. Comme nous l’avons déjà mentionné, nous testons actuellement la version 80.30.96.80, qui propose pas mal de nouveautés, dont le déverrouillage lift-to-face (déverrouillage facial sans avoir à appuyer sur le bouton de démarrage), et les gestes du style Android Pie. La mise à jour intègre également de nombreuses améliorations liées à l’appareil photo - nous y revenons bientôt.

Détailler les fonctionnalités logicielles de ZenUI nécessiterait un gros article à lui tout seul - oui, il y en a beaucoup… Du coup, nous ne nous attarderons que sur les fonctionnalités les plus importantes. Malgré ces nombreuses fonctionnalités, ZenUI possède peu de bloatware. La plupart des applis préinstallées, comme le pack réduit d’applis Asus, les applis Google, Facebook, Messenger, Instagram, etc. sont plutôt utiles. Alors que la plupart de ces applis ne peuvent être désinstallées, il est possible de les désactiver. Toutes les fonctionnalités attendues d’une ROM OEM sont disponibles, dont la duplication des applis (permettre la connexion simultanée de deux comptes à une unique appli), l’isolation des applis, et plus.

Aller dans les options avancées des réglages fait apparaître une ribambelle de fonctions "IA". Asus a intégré l’Intelligence artificielle un peu partout dans ZenUI, même si la plupart de ces options ne peuvent être qualifiées d’IA au vrai sens du terme. OptiFlex et Suggest Apps font partie des fonctionnalités d’IA très intéressantes ; elles permettent d’accélérer l’accès aux applis fréquemment utilisées, ou même à celles choisies. Nous reviendrons sur les autres fonctionnalités d’IA dans les parties concernées.

Parmi les fonctionnalités sympathiques de ZenUI, on retrouve Game Genie, BeautyLive, ZeniMoji, Safeguard, Page Marker, et les Modes Kids / Easy, en plus de la gestion des thèmes (ce ne sont pas des thèmes gérés dans le moindre détail, mais c’est une fonctionnalité efficace).

ZenUI possède également une appli Mobile Manager, qui permet de gérer la plupart des aspects du téléphone, comme la RAM, l’usage des données et de la batterie, la sécurité et les autorisations, le nettoyage de la mémoire, etc. Ceux qui prennent régulièrement des captures d’écran apprécieront la facilité d’en prendre avec ZenUI. L’éditeur photo intégré propose pléthore d’effets, de filtres et de fonctionnalités de transformation.

Comme évoqué précédemment, il y a beaucoup de fonctionnalités logicielles. Dans l’ensemble, Asus s’adapte à tous les utilisateurs - des plus basiques aux plus spécialistes. De plus, le fabricant a travaillé sur la gestion de la RAM, et le prouve. L’appareil n’a jamais ramé durant nos tests. Si vous cherchez une interface utilisateur complète mais toujours réactive, alors ZenUI fera votre bonheur.

Le ZenFone 5Z fait bien les choses quand on en revient aux bases de la téléphonie. La qualité des appels est bonne, même dans les endroits avec une faible réception. La VoLTE est supportée sur les deux SIM, mais il faut vérifier avec votre opérateur si la VoLTE est opérationnelle. La dernière mise à jour met à jour la compatibilité 4G pour la SIM1 et la 3G pour la SIM2, mais il est manuellement possible de mettre la 4G sur les deux cartes SIM. La suppression du bruit des micros fonctionne bien. L’interlocuteur entend clairement, même dans un environnement bruyant. Il n’y a pas de perte de qualité audio durant les appels. Les deux côtés s’entendent très bien, et l’appareil fait de son mieux pour capter le meilleur signal possible. Nous n’avons pas vu de fonctionnalité de bascule intelligente entre le Wifi et le LTE comme sur les appareils Samsung. Cela peut être intégré directement au firmware, ou pourrait être proposé par une mise à jour future. Nous demanderons néanmoins à Asus une confirmation et mettrons à jour cet article si nous avons un retour.

La connectivité Wifi fonctionne bien, en 2,4 et 5 GHz, et l’appareil peut atteindre la limite des 50 Mbit/s en réception et en envoi de la bande passante utilisée. Il n’y a pas d’interruption du transfert de données durant les appels. Asus n’a pas non plus indiqué de plafond des vitesses de téléchargement LTE, si bien que vous devriez l'atteindre si votre réseau le permet, même si en pratique les vitesses LTE atteignent difficilement les 40 Mbit/s, même dans les zones avec une bonne couverture.

Le GPS a plutôt bien fonctionné, même si le téléphone a eu quelques difficultés à se fixer à l’intérieur, avec les portes fermées et quelques fenêtres ouvertes. Dans un endroit ouvert, l’appareil n’a pas de difficulté pour avoir une position instantanée. Avec le support de plusieurs satellites GPS, vous n’aurez pas de problème à vous y retrouver presque partout dans le monde. L’utilisation de la batterie par le GPS n’est pas trop élevée.

Le ZenFone 5Z est livré avec un double capteur photo. A la différence de la plupart des autres appareils photo double capteur de cette tranche de prix, nous avons ici une lentille grand-angle en plus d’un capteur principal 12 MP. L’appli de prise de photo est plutôt efficace - même ceux qui l’utilisent pour la première fois devraient être à l’aise avec. Au lancement, elle avait quelques limitations - pas de possibilité de faire des photos panoramiques ou d’ajuster les réglages EIS / OIS. Avec les mises à jour, le ZenFone 5Z s’est largement amélioré - elles étaient d’ailleurs consacrées principalement à la photo. Parmi les ajouts importants de la dernière version, on retrouve le support RAW, les filtres en direct, un anti-scintillement automatique, une bascule automatique entre l’EIS et l’OIS, et une détection de la surchauffe pendant l’enregistrement vidéo. Il y a également maintenant la possibilité d’enregistrer en stéréo 192 kbit/s.

Parlons d’abord de l’appareil photo arrière. L’appareil photo principal 12 MP produit d’excellents résultats en plein jour. Il est basé sur un capteur Sony IMX363 avec une ouverture f/1,8 et une longueur focale de 24 mm. Les images sont nettes et les couleurs sont fidèlement reproduites. L’isolation des sujets par rapport à l’arrière-plan est très bonne, et l’appareil photo détecte automatiquement le type de scène et ajuste les réglages en mode Auto. Mais il n’y a pas la possibilité de désactiver la reconnaissance de scène par IA, si bien qu’il faudra passer au mode Pro pour avoir un contrôle plus précis des réglages.

Le mode Pro possède une interface intuitive, et gère également la lentille grand-angle. Deux choses à noter à propos de l’appareil photo principal : son effet bokeh réussi, avec peu ou pas du tout de perte d’informations sur les bords (à moins de zoomer totalement), et une reproduction des couleurs plutôt bonne et sans saturation grâce au capteur de correction de couleur RVB. En basse luminosité, le capteur principal 12 MP produit des photos honnêtes, mais sans se démarquer. Nous avons souvent dû baisser un peu l’exposition pour avoir une meilleure représentation de la scène dans le noir, l’appareil photo ayant tendance à générer plus de lumière que nécessaire. Un bon point, le capteur principal est compatible à la fois avec l’EIS et l’OIS, et peut basculer entre eux en fonction de la scène.

Le ZenFone 5Z possède un capteur grand-angle 120 degrés de 8 MP. Mais il est parfois un peu limité. Alors qu’il fonctionne bien de jour, les faiblesses de ce capteur se font évidentes en cas de basse luminosité. Il y a beaucoup de bruit, un lissage exagéré, et une perte de détails trop importante. Il paraît de plus difficile qu’Asus parvienne à corriger cela via des mises à jour, les limitations paraissant plus liées au matériel qu’à la partie logicielle. Mais cela reste bien qu’Asus fournisse ainsi un second capteur utile, plutôt qu’un petit capteur 2 MP uniquement utile pour l’effet bokeh. Cela dit, nous aimerions qu’Asus pousse l’effet bokeh encore un peu plus loin, ainsi que les capacités du capteur grand-angle.

Passons à la vidéo. Le ZenFone 5Z permet de filmer en 4K jusqu’à 60 FPS, mais cela supprime toute fonctionnalité de stabilisation vidéo. L’EIS / OIS sont en revanche fonctionnels en 4K 30 FPS et au-dessous. La qualité des vidéos est bonne, et ne semble pas avoir du mal à fixer le focus en cas de mouvement. Les couleurs ne sont pas vives, mais sont fidèles et les détails sont bien reproduits. La possibilité de filmer en stéréo à 192 kbit/s est intéressante. Le suivi stéréo et la séparation des canaux sont bien effectués. Il n’y a pas de limitations de temps pour l’enregistrement 4K60, contrairement au OnePlus 6, mais l’appareil prévient s’il chauffe trop lors de longues séances. Le slow motion à 240 FPS en HD et FHD est compatible, mais il ne faut pas s’attendre au niveau du Galaxy S9+.

Le SoC Snapdragon 845 du ZenFone 5Z permet à l’appareil d’être fluide, sans ralentissements perceptibles, même avec les applis et les jeux les plus exigeants. ZenUI propose un mode Boost IA qui alloue rapidement les ressources à l’appli ou au jeu utilisé, afin qu’il reste réactif. Les 6 Go de RAM sont suffisants pour stocker les applis en mémoire sans avoir à les redémarrer à chaque fois. La gestion de la mémoire vive de ZenUI semble bien fonctionner - avec cinq onglet dans Chrome, PUBG et Shadow Fight 3 ouverts, et quelques applis de messagerie instantanée en arrière-plan, le smartphone ne ralentit pas. Il est possible de vider la mémoire via le volet de notification, ou de laisser le smartphone gérer seul. Même quand le gestionnaire de mémoire ne montrait qu’environ 1 Go de RAM disponible, il n’y avait pas de ralentissements perceptibles - nous conseillons donc de laisser l’appareil gérer en arrière-plan. Ceux achetant la variante 8 Go seront encore plus à l’abri dans le future, mais la version à 6 Go de RAM devrait être plus que suffisante.

Nous avons fait tous les tests avec et sans le Boost IA, pour voir s’il y avait des différences perceptibles dans les scores. La différence est d’environ 5 % dans un certain nombre de benchmarks. AnTuTu et Geekbench Compute montrent des différences de 5-6 %, mais les autres tests ne montrent aucun gain notable avec le Boost IA. Asus doit être félicité de ne pas activer discrètement le Boost IA dès que les tests sont lancés ; le constructeur a choisi de demander si on veut l'activer à chaque fois que l’appareil détecte qu’un test est lancé. Cette demande n’apparait pas avec les jeux.

Le ZenFone 5Z obtient des résultats plus élevés ou similaires à ceux de la plupart des fleurons de sa génération, dont le Samsung Galaxy S9+, le OnePlus 6, le LG G7 ThinQ dans la plupart des test CPU et GPU. Cela peut être attribué à la combinaison du puissant Snapdragon 845 et des optimisations réalisées par Asus. L’utilisation du CPU dépasse rarement les 55 % avec PUBG lors de longues séances de jeu. Il y a toujours un peu de marge pour les améliorations, Asus continuant à optimiser ZenUI, donc on peut encore s’attendre à quelques progrès !

De ces tests, nous pouvons conclure deux choses :

1. Le throttling intervient quand la température dépasse les 45 °C ;
2. Le Boost IA n’évite pas le throttling, mais permet des performances prévisibles sur de plus longues périodes, avant de n’avoir plus aucun effet.

Asus ne fournit aucune forme de technologie de refroidissement liquide, mis à part les blocs de refroidissement en carbone. Si cela permet de prévenir le throttling dans une bonne mesure, ce n’est toujours pas approprié quand on utilise 100 % du CPU sur de plus longues périodes.

Le stockage UFS 2.1 du ZenFone 5Z est du niveau attendu. Par rapport aux autres appareils utilisant la même solution de stockage, le ZenFone 5Z possède des vitesses en écriture impressionnantes, mais est un peu à la traîne en ce qui concerne la lecture séquentielle. Les résultats bruts du Honor 10 et du Honor Play sont meilleurs que ceux du ZenFone 5Z, mais les différences au quotidien ne seront pas flagrantes, à moins que vous ne lisiez ou écriviez de gros fichiers. Les effets de la vitesse de lecture plus faible peut être constatée lors du chargement de gros jeux comme PUBG, mais il faut comparer cela avec un autre appareil à côté pour constater la différence. Le tiroir hybride pour carte SIM peut héberger une carte micro SD jusqu’à 2 To, mais les applis doivent être stockées sur le stockage interne…

Le jeu sur le ZenFone 5Z est très agréable. Nous n’avons rencontré absolument aucun crash ni baisse de fréquence inattendue en jouant à PUBG, Arena of Valor, ou Shadow Fight 3 (réglages les plus élevés possibles). Alors que ces jeux sont ceux que nous avons utilisés pour les tests, nous avons également constaté la fluidité et la réactivité d’autres jeux comme Sdorica, Dead Trigger 2, Fifa Mobile, Modern Combat 5, Asphalt 8, Shadowgun Legends, et Warhammer 40 000 : Freeblade. Asphalt 9 n’était pas encore disponible pour l’appareil au moment du test, il n'a pas pu être évalué. Des jeux à l’API spécifique Vulkan tels Need for Speed: No Limits, Heroes of Incredible Tales, Vainglory ou Mount Olympus sont un plaisir à jouer, avec Vainglory atteignant les 60 FPS au niveau de réglages le plus élevé, sans sourciller. Quand on joue, Game Genie se montre, et reste discret dans la barre de navigation. Il est possible d’utiliser Game Genie pour libérer la RAM, couper les notifications, enregistrer et diffuser le jeu vers Twitch et YouTube, et également enregistrer et utiliser des macros pour des actions classique dans le jeu. Le smartphone n’a jamais montré de signe de chauffe durant de longue parties de jeu, mais a légèrement chauffé lorsqu’il était branché et que l’on y jouait.

Avec ou sans le Boost IA, PUBG a tourné avec un bon 40 FPS avec des réglages élevés HDR. Avec des réglages moins élevés, on atteint facilement 60 FPS, sans gros sacrifice en ce qui concerne la qualité d’image. Arena of Valor et Shadow Fight 3 atteignent facilement 60 FPS aux réglages maximum. Les contrôles de jeu sont faciles à trouver, et l’appareil ne rate aucune sollicitation à l’écran. Nous avons reçu une invitation pour la bêta ouverte de Fortnite pour Android, et si le jeu pouvait tourner avec les réglages au maximum, le taux d’image était limité à 30 FPS dans tous les modes.