Un avion propulsé à l'hydrogène effectue son premier vol et est élu technologie de rupture de 2023
Le vol d'essai de l'avion partiellement alimenté à l'hydrogène constitue un exemple pour l'avenir des vols sans émissions. Le vol a été élu technologie de pointe de 2023 dans une enquête menée par la MIT Technology Review sur le site https://www.technologyreview.com/2023/01/09/1066394/10-breakthrough-technologies-2023/#breakthrough-technology-poll: L'avion de 19 places, alimenté par une pile à combustible à hydrogène, a récemment effectué un vol d'essai de 10 minutes. Cette étape importante sur la voie d'une aviation à faible émission de carbone marque le plus long vol alimenté par une pile à hydrogène.
ZeroAviala startup qui en est à l'origine, a reçu d'importants investissements, pour un total d'environ 140 millions de dollars, de la part de géants de l'industrie et d'investisseurs tels que l'Energy Venture Fund de Bill Gates. L'entreprise prévoit de commercialiser sa technologie d'ici 2025, mais elle a déjà reçu plus de 1 500 précommandes pour ses systèmes de piles à hydrogène.
Cela nous met directement sur la voie des lancements commerciaux.
- Val Miftakhov, fondateur et PDG de ZeroAvia, lors d'une conférence de presse
L'avion a décollé de l'aéroport de Cotswold au Royaume-Uni, le côté gauche de l'appareil étant alimenté par une combinaison de piles à hydrogène et de batterieset le côté droit par de la paraffine conventionnelle.
Les défis de l'aviation sans émissions
L'industrie aéronautique est responsable d'environ 3 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, et la réduction de ces émissions est une priorité absolue. Les piles à hydrogène sont considérées comme une approche possible pour réduire les émissions dans ce secteur, bien qu'il y ait encore des défis technologiques à relever avant qu'elles ne puissent être appliquées à de plus grands avions.
Malgré la réussite du vol d'essai et la commercialisation prévue, il reste des obstacles importants à franchir avant que l'aviation écologique ne devienne une réalité. Il est difficile d'adapter les piles à hydrogène à des avions plus grands, car elles sont lourdes et l'hydrogène prend beaucoup de place :
C'est un premier pas formidable, mais ce n'est bien sûr qu'un premier pas.
- Andreas Schafer, directeur du laboratoire des systèmes de transport aérien à l'University College de Londres
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