Microsoft accuse Google de financer une campagne clandestine contre ses services d'informatique dématérialisée
Dans un billet de blog https://blogs.microsoft.com/on-the-issues/2024/10/28/googles-shadow-campaigns/ rédigé par Rima Alaily, CVP, Deputy General Counsel de Microsoft, le géant technologique basé à Redmond accuse Google de mener une campagne clandestine visant à le discréditer aux yeux de la Commission européenne.
En septembre, Google a officiellement déposé une plainte contre Microsoft auprès de la Commission européenne pour l'abus de position dominante contre Microsoft auprès de la Commission européenne pour pratiques anticoncurrentielles en matière de licences. Elle a affirmé que Microsoft utilisait des pratiques de licence héritées qui enfermaient les clients dans un écosystème unique de nuages.
Google a souligné que Microsoft a lié Teams, son outil de communication bureautique, à ses principales suites de productivité SaaS (Software as a Service) Office 365 et Microsoft 365. Dans sa plainte, Google allègue que Microsoft fait la même chose avec Microsoft Azure en empêchant les clients européens de "déplacer leurs charges de travail Microsoft actuelles vers des nuages concurrents - bien qu'il n'y ait pas d'obstacles techniques à cela - ou d'imposer ce que Microsoft admet être une majoration de prix frappante de 400 %"
Microsoft affirme qu'il s'agit d'une tentative de Google de détourner l'attention des régulateurs des litiges en cours auxquels l'entreprise est actuellement confrontée. Au moins 24 enquêtes antitrust ont été ouvertes à l'encontre de Google sur les principaux marchés numériques du monde.
Microsoft affirme que Google veut faire pencher le paysage réglementaire en sa faveur plutôt que de se livrer à une concurrence par les mérites dans le domaine des services en nuage. Microsoft affirme que Google se sert de l'OCC (Open Cloud Coalition) comme d'une façade pour réclamer des faveurs réglementaires. Le groupe, lancé aujourd'hui, comprend des acteurs mondiaux tels que Civo et Gigas, ainsi que des entreprises plus petites telles que Pulsant, Clairo et Room 101.
Le porte-parole de la coalition, Nicky Stewart, ancien responsable des TIC au sein du cabinet britannique, explique que le groupe souhaite que les législateurs examinent les accords restrictifs et favorisent un marché ouvert et flexible pour les concurrents.
Source(s)
Top 10
» Le Top 10 des PC portables multimédia
» Le Top 10 des PC portables de jeu
» Le Top 10 des PC portables de jeu légers
» Le Top 10 des ordinateurs portables bureautiques
» Le Top 10 des PC portables bureautiques premium/professionnels
» Le Top 10 des Stations de travail mobiles
» Le Top 10 des Ultraportables
» Le Top 10 des Ultrabooks
» Le Top 10 des Convertibles
» Le Top 10 des Tablettes
» Le Top 10 des Tablettes Windows
» Le Top 10 des Smartphones
» Le Top 10 des PC Portables á moins de 300 euros
» Le Top 10 des PC Portables á moins de 500 euros
» Le Top 25 des meilleurs écrans d'ordinateurs