Les données de santé de Apple sont utilisées pour une étude sur le SOPK avec l'Université de Harvard
Les données partagées par les personnes qui utilisent les produits Apple sont utilisées pour comprendre la santé menstruelle, notamment la fertilité, la ménopause et le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). L'étude est menée par l'université de Harvard auprès de plus de 37 000 participants, dans le but de comprendre l'impact du mode de vie et des facteurs démographiques sur la santé gynécologique.
Le suivi du cycle https://support.apple.com/en-gb/HT210407 de l'application Santé de l'iPhone et de la montre Apple est utilisée pour suivre les cycles menstruels ; ces données sont combinées aux réponses des participants à l'enquête, puis analysées.
Le dernier rapport de l'étude conjointe de Apple et Harvard s'est concentré sur le SOPK. Il a été constaté que 12 % des personnes participant à l'étude avaient reçu un diagnostic de cette maladie. Les personnes diagnostiquées avec le SOPK avaient généralement entre 14 et 35 ans, l'âge médian étant de 22 ans. 23 % des participants souffrant du SOPK ont signalé des antécédents de cette maladie dans leur famille.
L'étude de santé Apple a également révélé que les participantes atteintes du SOPK étaient plus susceptibles de souffrir de problèmes cardiaques tels que l'hypertension artérielle et l'hypercholestérolémie. De plus, les personnes atteintes du SOPK étaient trois fois plus susceptibles de souffrir de diabète de type 2 que celles qui n'en souffraient pas.
L'étude est en cours, et Harvard prévient que le dernier rapport ne contient que des informations préliminaires. Concernant l'avenir de la recherche, Shruthi Mahalingaiah, co-investigatrice principale de l'étude, a déclaré que
Nous espérons qu'en élargissant la compréhension du fardeau de santé publique que représente le SOPK, nous pourrons créer des modèles de recherche qui pourront être appliqués pour approfondir la compréhension scientifique d'autres conditions de santé et le fardeau d'autres maladies."
