Les chercheurs constatent une fois de plus que le visionnage excessif de vidéos par les jeunes enfants a un impact négatif sur le développement de la parole

Après avoir étudié l'impact de l'utilisation courante des médias sur les jeunes enfants, les chercheurs ont constaté une fois de plus que les jeunes enfants qui regardent trop de vidéos par jour souffrent d'un moins bon développement du langage. Comme les mamans des décennies passées qui rappelaient à leurs enfants de ne pas regarder la télévision trop longtemps, les mamans d'aujourd'hui devraient limiter l'exposition de leurs enfants au visionnage de vidéos sur les smartphones, les tablettes et les ordinateurs afin de garantir un bon développement des compétences linguistiques.

Un groupe de chercheurs dirigé par S. Kucker de la Southern Methodist University au Texas a examiné la façon dont les parents de jeunes enfants utilisaient différents médias par rapport au développement du langage. Les responsables de 302 enfants ont été recrutés pour rendre compte des activités médiatiques quotidiennes de leurs enfants et des raisons pour lesquelles ils les utilisaient.

Les médias les plus couramment utilisés et les minutes d'utilisation quotidienne sont les suivants : Regarder des vidéos (121~ minutes), lire des livres (60~ min.), chatter par vidéo (16~ min.), lire des livres électroniques (16~ min.) et jouer à des jeux vidéo (15~ min.). Les raisons les plus courantes de l'utilisation des médias sont les suivantes : Éduquer les enfants, les calmer, les occuper, passer du temps ensemble et se connecter avec eux.

En statistiques, il y a le concept de signification. Lorsqu'un élément de la recherche est jugé significatif, cela signifie que la probabilité qu'il se produise par hasard est faible. Cela ne signifie pas que les résultats de l'étude sont corrects à 100 %.

Les chercheurs ont constaté que, quelle que soit la raison de l'utilisation des médias, il existait une relation statistiquement significative entre le nombre d'heures de vidéo regardées par jour et l'appauvrissement du vocabulaire et de la longueur des énoncés de l'enfant. En d'autres termes, les enfants ne connaissaient pas autant de mots et ne parlaient pas aussi bien lorsqu'ils regardaient beaucoup de vidéos.

Une exception a été constatée : lorsqu'un parent essayait de communiquer avec son enfant, la longueur des énoncés n'était pas affectée, mais le vocabulaire de l'enfant restait limité. Cela est probablement dû au fait que les parents encouragent leurs enfants à parler.

Dans l'ensemble, les enfants dont les parents sont plus riches ou plus instruits ont regardé moins de vidéos, tandis que les enfants dont les parents sont plus pauvres ou moins instruits ont regardé moins de vidéos. Néanmoins, les lecteurs peuvent agir dès aujourd'hui en limitant le visionnage de vidéos par leurs enfants à moins d'une heure par jour, comme le recommande l'American Academy of Pediatrics. Pourquoi ne pas passer du temps avec vos enfants à pratiquer une activité plus saine en achetant un ballon de football ou un instrument de musique.