Mise à jour de | Lenovo, Acer, Asus font fi des sanctions économiques américaines et continuent de vendre des ordinateurs en Russie
Mise à jour du 8 avril 2022 : Acer a publié une annonce officielle indiquant qu'elle a décidé de suspendre ses activités en Russie.
La Russie fait face à des sanctions économiques drastiques pour ses actions en Ukraine et de nombreuses entreprises à travers le monde réduisent, suspendent ou retirent leurs activités des territoires russes. En tant que pays imposant les sanctions les plus sévères, les États-Unis surveillent de près les mesures prises par les entreprises mondiales pour respecter des mesures aussi sévères, et il s'avère que de nombreuses entreprises technologiques défient les demandes de retrait ou de réduction des activités en Russie. Selon un récent rapport publié par la Yale School of Management et cité par CRN, des entreprises telles que Lenovo, Acer et Asus semblent ne pas tenir compte des sanctions et continuent à vendre des produits informatiques sur le territoire russe.
CRN souligne que la page d'accueil russe de Lenovo est toujours en ligne et qu'un coupon de réduction est même disponible cette semaine. Pour l'instant, la Chine a surtout pris le parti de la Russie, même si elle tente de garder ses distances. Il pourrait être justifié pour Lenovo, en tant que société chinoise, de poursuivre ses activités en Russie, mais cette défiance n'a pas beaucoup de sens de la part de sociétés taiwanaises comme Acer et Asus, étant donné le statut politique compliqué de Taïwan.
Étant donné que ces trois entreprises sont très présentes aux États-Unis et qu'elles intègrent du matériel américain de marque Intel et AMD dans nombre de leurs produits, les entités "voyous" devraient se conformer aux sanctions de l'administration Biden le plus tôt possible. CRN cite également un rapport de Bloomberg selon lequel les entreprises qui contrecarrent systématiquement les efforts de sanction pourraient bientôt faire l'objet de sanctions elles-mêmes, et les dirigeants de leurs filiales américaines pourraient même être condamnés à des peines de prison.
Un fournisseur de solutions américain anonyme exprime ses préoccupations concernant l'ensemble de la situation en guise de conclusion de l'article de CRN : "La technologie informatique est vraiment le catalyseur de beaucoup de bonnes et de beaucoup de mauvaises choses. Tant que la Russie sera en mesure d'obtenir une technologie de pointe, elle en fera un mauvais usage [...] la chaîne d'approvisionnement commence ici et [Lenovo] ne serait même pas en mesure de livrer à la Russie sans nous."
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