La recherche Google pourrait être indisponible en Australie en raison d'un litige sur la rémunération des journalistes
Les médias d'information traditionnels se sont essoufflés avec l'essor des services de recherche en ligne, ceux qui se sont adaptés tôt et se sont mis à la recherche se débrouillant le mieux. Les recettes publicitaires des journaux australiens, par exemple, n'ont cessé de chuter depuis 2008, alors que celles de Google ont atteint 7,7 millions de dollars US sur le même marché rien qu'en 2019.
Le gouvernement australien estime donc que Google (et Facebook) devraient payer un "prix équitable" pour les contenus des entreprises d'information basées dans ce pays si ces contenus sont accessibles par leurs services de recherche. L'administration - dirigée par le Premier ministre Scott Morrison - a l'intention de faire respecter ce principe par le biais d'une nouvelle législation.
Google Australie, d'autre part, a qualifié les nouvelles réglementations proposées d'"inapplicables" et a fortement insinué que la réaction serait de fermer son service de recherche omniprésent pour ce pays. D'autre part, la position du géant de Mountain View est plus que légèrement compromise puisqu'il vient également de conclure un accord avec le groupe d'intérêt médiatique français APIG pour faire plus ou moins ce que veut l'Australie.
C'est peut-être l'une des raisons pour lesquelles le trésorier du gouvernement, Josh Frydenberg, affirme qu'il est "inévitable" que Google fasse marche arrière et accepte les nouveaux codes de rémunération. Par ailleurs, certains partisans de l'internet tel qu'il est et tel qu'il a évolué, comme son initiateur Tim Berners-Lee, affirment que les réglementations prévues par l'Australie auraient de graves répercussions sur la vie en ligne telle que nous la connaissons actuellement.
En outre, il est possible que des propositions comme celle de l'Australie ne fonctionnent pas comme elle l'espère et aboutissent à une situation où les entreprises technologiques ne montrent que les contenus d'actualité qu'elles sont prêtes à financer. Sur ce point, l'accord avec l'APIG dans sa forme actuelle n'impliquerait aucune forme de contrôle impartial : Google ne paie que pour le contenu affiché sur sa propre plateforme News Showcase. Mais ce n'est pas comme s'il n'y avait qu'un seul moteur de recherche en ville.
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