Faceminer est une simulation narrative sur la construction d'un empire de collecte de données

Que se passerait-il si un logiciel pouvait exploiter les données de chaque visage dans le monde ? Que se passerait-il si l'on vous donnait le contrôle et que l'on vous demandait de l'étendre ? Faceminer est la réalisation de ce cauchemar dystopique.

Se déroulant à la fin des années 1990, avec un système d'exploitation à l'esthétique délicieusement rétro, vous vous attelez à votre tâche avec une efficacité frugale. Le jeu vous charge de collecter et de récolter les données biométriques des gens à l'échelle planétaire et vous donne accès à des technologies de collecte de plus en plus avancées au fur et à mesure que vous progressez.

À l'instar de jeux comme Papers Please, votre objectif est de collecter autant de données que possible, de gagner de l'argent, d'améliorer votre logiciel, puis d'étendre votre matériel. Bien sûr, tout cela a un coût important et vous devez vous assurer que le résultat est rentable, sinon il y aura des conséquences.

Tout cela est plus facile à dire qu'à faire. Les factures d'électricité vous submergeront si vous ne gagnez pas assez d'argent, et vos systèmes de refroidissement tomberont en panne si vous ne vous en occupez pas. Si vous êtes rusé, vous pouvez utiliser des systèmes d'émission de carbone malhonnêtes pour faire pencher la balance en votre faveur.

Au fur et à mesure que vous vous familiarisez avec les systèmes du jeu, vous grimpez les échelons de l'entreprise, passant du statut de débutant à celui de vétéran endurci, capable de récupérer des données biométriques et de les vendre de plus en plus rapidement. Le courtage de données évolue rapidement, et une mauvaise hiérarchisation des priorités peut entraîner des erreurs coûteuses.

Le jeu dévoile lentement l'histoire par le biais du système de messagerie de l'entreprise, où vous vous laissez aller aux commérages de bureau et lisez les messages pour en savoir plus sur votre organisation obscure.