Critique complète de l'Ultrabook Asus Zenbook Infinity UX301LA
Tout a commencé deux ans plus tôt avec les UX21E et UX31E, les deux tout premiers Ultrabooks d'Asus qui donnèrent naissance à la prestigieuse famille des Zenbooks.
Beaucoup de choses ont changé depuis, les processeurs de génération Sandy Bridge sont apparus puis ont disparu pour laisser la place à des puces encore plus puissantes de générations Ivy Bridge. Des variantes tel le UX51VZ sont venues diversifier la gamme. Mais une seule chose est restée inchangée : Zenbooks est toujours synonyme d'appareils haut de gamme, de composants à la pointe de la technologie, de matériaux de premier choix et d'une mobilité exemplaire. Asus a réussi à créer une gamme premium où les superlatifs se suivent mais ne se ressemblent pas, pour le plaisir de la marque taïwanaise.
C'est là que le tout nouveau Zenbook UX301LA (aussi connu sous le nom de Zenbook Infinity) est supposé trouver son terrain de jeu. Les spécifications sur le papier sont solides : le UX301 est l'un des premiers Ultrabooks à utiliser le nouveau Core i7-4558U d'Intel, un processeur Ultra Basse Tension encore plus performant que la génération précédente et équipé de la puce graphique Iris Graphics 5100. 8 Go RAM, un système de SSD en RAID de 256 Go et enfin le dernier composant et pas le moindre, un écran multi-touch de 13,3 pouces équipé d'une dalle IPS d'une résolution folle de 2560x1440 pixels font de cet UX301 une machine inédite et inégalée, du moins sur le papier...
Qui peut donc tenter de lui tenir tête ? Même les marques dîtes haut de gamme n'offre que des "ersatz" : même Apple et son MacBook Air 13 moins bien équipé ou son 13,3 pouces conventionnel MacBook Pro 13 Retina ne peuvent rivaliser par leurs spécifications. Le Zenbook crée ainsi une niche à lui tout seul dans le marché, une impression corrélée par son prix. Les 1800 euros semblent justifiés, mais cela reste une belle (et grosse) somme. Entrons dans les détails de la critique de l'une des plus intéressantes machines de l'année 2013.
Pas de doute à avoir, le Zenbook UX301 est une très belle machine. Asus s'est laissé tenter par le mariage de couleurs sombres mais très distinguées qui renforce le sentiment de luxe. Certains seront peut-être déçus par l'esthétique épurée (absence de touches chromées ou de LED) mais pour ce qui est de notre cas, nous sommes totalement conquis.
Une autre qualité qui ne se remarque qu'à l'usage du Zenbook UX301 est son épaisseur de seulement 15,5 millimètres et son petit poids de 1,4 kg, égalant la prouesse technique du MacBook Air 13 grâce à l'usage extensif d'aluminium.
Heureusement, cela n'a pas été en détriment de la robustesse et la stabilité du châssis. Celui-ci reste impassible aux torsions mais surtout aux pressions, ce même sous un fort poids. Ceci est plus ou moins vrai pour le capot de l'écran : avec ses quelques 4 millimètres d'épaisseur, il est normal qu'il ne puisse être aussi robuste que la base du châssis mais il reste une référence en matière de solidité. Cette légère faiblesse passe par ailleurs inaperçue à l'usage. Les charnières de l'écran permettent une ouverture facile, et si elles n'éradiquent pas totalement les mouvements de l'écran, elles assurent un maintien correct.
Asus n'a pas fait qu'utiliser des matériaux de premier choix : outre le cadre en aluminium, presque toutes les surfaces pour ne pas dire toutes (seul l'écran fait exception) sont protégées par une finition Gorilla Glass 3. Grâce à la surface brillante, le capot est supposé être immunisé contre toutes sortes de rayures en contrepartie d'une grande sensibilité aux traces de doigts. Le repose-poignets, s'il utilise aussi un revêtement protecteur Gorilla Glass 3, reste de finition matte et procure une excellente sensation de confort. Il n'y a de manière globale rien à redire quant au soin et à la minutie portés sur la qualité de l'assemblage, de l'esthétique retenue, des matériaux utilisés. Ni dans les détails par ailleurs...
Comme dans la majorité des cas en ce qui concerne les Ultrabooks, le UX301LA n'embarque qu'une poignée de ports. Néanmoins, l'essentiel est toujours là : deux ports USB 3.0 qui devraient suffire pour Monsieur tout-le-monde bien que cela soit une régression par rapport à l'ancien UX32VD (qui en embarquait trois). Que ce soit le micro HDMI ou le Mini DisplayPort, tous deux répondent présents : le second présentant la particularité de pouvoir accueillir un signal VGA via l'adaptateur fourni. Un autre adaptateur est livré avec l'appareil, permettant de transformer un des ports USB (pourtant peu nombreux) en port Ethernet Gigabit.
Tous les ports (incluant le port audio combo et le lecteur de cartes mémoires) sont situés vers l'arrière de l'appareil sur les tranches gauche et droite. De cette manière, le déplacement d'une souris externe connectée en USB n'est en aucune façon entravé par d'autres périphériques.
Communication
L'Intel Wireless-AC 7260 est l'un des meilleurs modules sans-fil WiFi disponibles à l'heure actuelle sur le marché. Compatible avec la norme 802.11ac et la technologie Intel Wireless Display, il offre une liaison 2x2 et bi-band 2.4 GHz/5 GHz pour atteindre un débit de transfert théorique de 867 Mbit/s. Associé à un routeur WiFi N, nous avons pu constater ces débits démentiels en contrepartie d'une portée (très) faible.
Le Bluetooth 4.0 est aussi de la partie, ce qui n'est pas le cas d'un module internet mobile UMTS ou LTE (non disponible même en option).
La webcam d'une résolution de 0.9 MP fait de manière bien surprenante tâche sur le tableau : la finesse et la justesse de l'image sont bien en-deçà de la qualité générale du reste de l'ordinateur. Incohérente avec un ordinateur se réclamant premium, la webcam offre des couleurs élavées, les photos sont floues et l'utilisateur devra faire avec énormément de bruit sur l'image que ce soit sur des photos ou des vidéos. Le microphone permet lui de relever le niveau en fournissant un son clair et une fidélité cristalline.
Accessoires
Alors que les fabricants fournissent avec leurs derniers modèles le strict nécessaire dans les boites, Asus a décidé de prendre le contrepied en proposant en complément de l'habituel couple câble/bloc d'alimentation, deux adaptateurs VGA et Ethernet, un attache-câble et une housse très réussie qui nous rappelle un peu une des matières nobles qui constituent le Zenbook : l'aluminium.
Du côté des logiciels, des utilitaires comme Power4Gear qui permet de configurer diverses options d'alimentation sont fournis avec l'ordinateur. Malheureusement, beaucoup de logiciels en version d'évaluation ou autres publicités sont aussi largement présents sur le disque dur : il vous faudra fournir quelques efforts pour vous en débarrasser.
Maintenance
Pas facile mais faisable, il est possible de retirer la partie inférieur de la base en enlevant les vis Torx T5 (deux d'entre eux sont cachés sont les patins à l'arrière). L'avant de la machine se détache alors sans résistance ce qui n'est pas le cas de l'arrière qui semble avoir été collé (ou attaché d'une autre manière) au reste de la base. Le désassemblage n'est en conséquence pas aussi aisé que cela.
Cela n'en vaudrait par ailleurs pas la peine : tous les composants sont soudés à l'image des modules de mémoire vive (RAM), ou utilisent alors des connecteurs exotiques difficiles à mettre à niveau (comme pour le SSD: M.2/NGFF 2260). Ainsi, seul le module WiFi et les ventilateurs peuvent être retirés dans le UX301.
Garantie
Le UX301 est livré avec l'habituelle garantie enlèvement et retour à l'usine de 24 mois. Une extension de garantie (appelé WEP) peut être souscrite auprès du site asus.com ce qui permet de bénéficier d'une couverture sur 36 mois. Une véritable affaire selon nous : le prix demandé est apparemment le même pour tous les produits Asus, soit 60 euros ce qui est relativement peu rapportés au prix du Zenbook en lui-même.
Clavier
Le clavier rétroéclairé de type chiclet du UX301 n'a pas vu de modifications majeures au niveau de sa disposition par rapport à ses predecesseurs. Le confort, la robustesse, la qualité générale et plus spécialement sa stabilité : toutes les qualités de ces touches de 15x15 millimètres sont restées intactes. Le clavier ni ne plie, ni ne se tord sous le poids même en présence d'une frappe énergique.
La course des touches du clavier est légèrement plus longue que sur la plupart des Ultrabooks : loin d'être un défaut, nous considérons cela comme un avantage. Les aficionados de la bureautique et autres adeptes du traitement de textes seront ainsi ravis d'apprendre que le clavier est doté d'un point de pression prédéfini extrêmement précis. Pas besoin d'un clavier externe, les touches sont par ailleurs d'un confort et d'un silence peu communs.
Pavé tactile
Tout comme son concurrent à la pomme (Apple), le pavé tactile du UX301 est en verre et d'une finition matte procurant un toucher doux et velouté. Ample avec ses 9.9 x 6.7 centimètres il offre non seulement une très bonne expérience tactile mais aussi la reconnaissance de gestes multi-touch très utiles. Le UX301 est une machine ne nécessitant pas de souris externe.
S'inscrivant dans la tendance actuelle des pavés tactiles monolithiques, Asus a retiré les boutons clics pour faire du pavé tactile un ClickPad où certaines zones prédéfinies simulent un clic droit ou un clic gauche. Mais si ce système reste très brouillon au sein de nombre d'Ultrabooks, l'Asus Zenbook reconnait les entrées sans aucune erreur : une légère pression souvent ignorée par moult ClickPads est ici parfaitement reconnue et permet de maîtriser des gestes encore plus techniques sans difficultés (sélectionner et déposer par exemple).
Écran tactile
Intel demande à tous les fabricants intégrant Haswell d'inclure un écran tactile pour obtenir le droit d'arborer le prestigieux sceau "Ultrabook". Si cela peut s'avérer extrêmement utile, comme au sein du convertible Dell XPS 12, nous émettons quelques réserves quant au plus apporté pour les ordinateurs portables conventionnels. Après tout, Windows 8 reste bien plus réactif au clavier et à la souris... qui plus est les écrans tactiles sont souvent synonymes d'écrans brillants extrêmement sujets aux reflets.
Mis à part ce petit point, Asus commet un sans-faute : de technologie capacitive, la dalle multi-touch offre le niveau de précision et de réactivité attendu pour un produit premium.
Il y a tout juste un an, nous encensions le UX32VD et le UX31A pour leurs dalles Full-HD. De nos jours, 1920x1080 pixels est une résolution plutôt commune pour les Ultrabook du top du milieu de gamme et du haut de gamme dont les prix dépassent les 900 euros.
Il semble que cela ait motivé Asus à pousser la résolution encore plus loin, vers les 2560x1440 pixels pour une densité de pixels de 221 dpi : de quoi égaler le MacBook Pro 13 Retina (227 dpi, 2560x1600 pixels, ration 16:10). Mais cette résolution n'est pas la plus poussée sur le marché : le Samsung ATIV Book 9 est équipé d'un écran d'une résolution de 3200x1800 pixels (276 dpi et d'une diagonale de 13 pouces aussi). Nous ne sommes pas vraiment sûrs des atouts de ces résolutions extrêmes, nous n'arrivons même pas à différencier un affichage Full HD d'un affichage WQHD (comme celui du Zenbook). En effet dans les deux cas les plus petites polices apparaissent de manière extrêmement claire et précise à une distance raisonnable de l'écran. Windows 8 est par ailleurs incapable d'adapter tous les éléments affichés dans de telles résolutions, ce qui conduit à des icônes ridiculement minuscules.
L'écran est équipé d'un puissant rétroéclairage à LED. Sa luminosité moyenne de 358 cd/m² est tout simplement fantastique, à la hauteur de ce que nous avons connus avec ses prédécesseurs. Cette performance le place même au-dessus du MacBook Pro (307 cd/m²) et du MacBook Air (277 cd/m²). Bien que l'homogénéité de la distribution de la luminosité (71%) n'ait rien d'extraordinaire, vous n'en remarquerez aucune gêne au quotidien.
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Homogénéité de la luminosité: 71 %
Valeur mesurée au centre, sur batterie: 417 cd/m²
Contraste: 2138:1 (Valeurs des noirs: 0.196 cd/m²)
ΔE Color 4.89 | 0.5-29.43 Ø4.92
ΔE Greyscale 5.68 | 0.5-98 Ø5.2
60% AdobeRGB 1998 (Argyll 1.6.3 3D)
64.1% AdobeRGB 1998 (Argyll 2.2.0 3D)
89.7% sRGB (Argyll 2.2.0 3D)
63% Display P3 (Argyll 2.2.0 3D)
Gamma: 2.47
Vous vous y attendiez, le UX301LA n'est pas fourni avec une dalle bon marché de type TN, mais bien avec une dalle IPS haut de gamme sortant des usines Sharp. Il n'y a pas que la résolution qui soit exceptionnelle : le ratio contraste de 2138:1 qui se traduit par un noir de 0,196 cd/m² fait de cette dalle un OVNI sur le marché. Dîtes vous que les écrans de la plupart des appareils haut de gamme "peinent" à afficher un ratio entre 700:1 et 1000:1 (MacBook Pro 13 Retina : 836:1).
Au déballage, l'écran est calibré de manière assez précise, malgré une petite distorsion des couleurs (Delta E : 4,9) vers le jaune et le bleuté. Nous avons observé le même phénomène pour les gris (Delta E : 5,7). La couverture intégrale du spectre de couleur sRGB est manquée de très peu : la fidélité des couleurs reste très bonne, ce qui devrait permettre aux photographes et autres designers graphiques de pouvoir travailler sur cette machine.
Du fait du revêtement "brillant" de l'écran, le Zenbook éprouve certaines difficultés pour être utilisable à l'extérieur, plus spécialement avec le soleil dans le dos. La lisibilité de l'écran souffre énormément des reflets qui envahissent tout l'écran. Néanmoins, le Zenbook est parfaitement lisible à l'ombre grâce au très haut niveau maximal de la luminosité de sa dalle.
Tout comme les dalles VA et PLS, les dalles IPS procurent des angles de vision extrêmement ouverts en comparaison avec les concurrents équipés en technologie TN comme le MacBook Air. Qu'importe l'angle ou la position par lesquels nous regardons l'écran, il n'y a aucune dégradation de l'image si ce n'est un léger rétrécissement des contrastes. Il faut dépasser les 70° pour voir apparaitre une distorsion perceptible des couleurs.
Si nous nous arrêtons à son simple nom, nous pourrions nous méprendre sur le Core i7-4558U en le considérant comme un "simple" processeur ultra basse tension. Faux : bien que le processeur Haswell est basé sur exactement la même puce que le i7-4650U par exemple (MacBook Air), son TDP est nettement plus haut. Avec une marge de 15 Watts de plus, l'enveloppe thermique du Core i7-4558U de 28 Watts lui permet de visiblement accroitre l'efficacité du mode Turbo en l'amenant dans les 2.8-3.3 GHz (le 4650U lui ne propose que la plage 1.7-3.3 GHz).
En ce qui concerne les fonctionnalités, la différence est moins flagrante. Le processeur est compatible avec tout l'attirail classique : du Turbo Boost 2.0 à l'Hyperthreading, en passant par l'AES-NI et les nouvelles instructions AVX-2.0; d'autres technologies bien plus portées sur le monde professionnel tel que le vPro, le Trusted Execution, Management Engine, TSX-NI ont été désactivés par Intel.
Il y a une autre particularité en plus de son TDP atypique : le processeur embarque une carte graphique intégrée aux performances extraordinairement avancées, l'Iris Graphics 5100, qui est passée sur nos bancs de tests un peu plus loin dans cette critique.
Dans la plupart des pays dans lequel la machine sera vendue, il n'y aura qu'une seule configuration disponible : 8 Go de mémoire vive RAM et un système SSD de 256 Go. Asus a pensé à peaufiner les moindres détails : certes la mémoire vive mouline à la haute fréquence de 800 MHz (DDR3-1600), mais les modules sont surtout montés en mode double canal (afin d'offrir au processeur et à la carte graphique la plus large bande passante possible). Pour finir, il n'y a pas un mais deux très rapides SSD montés dans un système en RAID-0, tout cela étant supposé offrir des performances hors du commun.
Processeur
N'ayant pas les contraintes d'enveloppe thermique TDP de ses confrères, le Core i7-4558U n'a aucun mal à profiter pleinement de la fonctionnalité Turbo Boost. A pleine charge, la fréquence du processeur se stabilise entre 3.1 et 3.2 GHz et atteint les 3.3 GHz (la fréquence maximale) avec des applications monothreadées, que la machine soit sur secteur ou non.
La haute fréquence associé aux améliorations (une fois de plus) du rapport performance-par-MHz de la nouvelle architecture Haswell permettent des performances encore inégalées par la concurrence. Sous Cinebench R11.5 (64-bit, multithreading), le Zenbook devance le Core i7-4650U du MacBook Air de 23% (Core i5-4250U : de 39%). Même le MacBook Pro 13 pourtant plus épais et plus lourd est bien plus lent que le Core i7-4558U (bien que son processeur ne soit qu'un Ivy Bridge Core i5-3210M). Dans son ensemble, le processeur embarqué dans le Zenbook est aussi rapide que le Core i7-3540M, faisant de lui un des processeurs dual-core les plus rapides sur le marché.
Des processeurs encore plus performants de type quad-core ne se retrouvent que dans des machines plus épaisses et de diagonale supérieure. Par exemple, le processeur d'un TDP de 35W du Zenbook UX51VZ aurait vraiment eu du mal à s'exprimer pleinement dans un châssis de 13 pouces si fin.
Appareil de stockage
Comme si un SSD ne suffisait pas, Asus livre son UX301 avec un système RAID-0 comprenant une paire de SSD. Tous deux appartiennent à la gamme SanDisk X110 series (SD6SP1M-128G), mais assemblés dans un format PCIe M.2/NGFF 2260 atypique en lieu et place du traditionnel standard mSATA. Mises à part ces quelques informations (gravure de 19 nm et utilisation de puce MLC), rien d'autres n'est précisé par SanDisk quant aux puces mémoires embarquées ou au contrôleur retenu.
Mais ceci n'est qu'un détail sur lequel l'acheteur ne passe que peu de temps. C'est surtout ses performances, son débit en lecture séquentielle entre 560 et 910 MB/s, sa vitesse d'écriture qui oscille entre 540 et 590 MB/s, qui vont l'impressionner : les ordinateurs portables montrant de telles performances de transfert sont biens rares. Les performances sur des blocs 4K nous ont aussi laissés bouche-bée, bien que l'utilisation d'un système RAID-0 n'y ait apporté aucune amélioration.
Performances globales
Le test PCMark repose sur les performances globales du système : l'utilisation d'un processeur à haute fréquence et d'une paire de SSD en RAID 0 semble le ravir. Les scores obtenus par le UX301LA sont extrêmement hauts. Que ce soit dans la gamme des MacBook ou parmi les autres Ultrabooks comme le Sony Vaio Pro 13, aucune machine n'arrive à atteindre un tel niveau de performance.
S'il est vrai que PCMark n'est "seulement" qu'un test synthétique ne pouvant être représentatif des performances réelles, les tests menés grandeur nature ne contredisent pas les résultats affichés par PCMark. Absolument toutes les tâches semblent s'exécuter en un éclair : le démarrage, l'ouverture des programmes, les chargements, l'installation d'applications. Les performances de ce processeur devraient convenir pour tout le monde, même pour les utilisateurs les plus exigeants.
PCMark Vantage Result | 15755 points | |
PCMark 7 Score | 5825 points | |
PCMark 8 Home Score Accelerated | 3075 points | |
PCMark 8 Creative Score Accelerated | 3061 points | |
PCMark 8 Work Score Accelerated | 4079 points | |
Aide |
Carte graphique
En contraste avec la gamme mobile Ivy Bridge qui n'offrait que deux solutions graphiques intégrées, la génération Haswell apporte pas moins de six variantes majeures de sa puce graphique.
Modell | HD Graphics (Haswell) | HD Graphics 4400 | HD Graphics 4600 | HD Graphics 5000 | Iris Graphics 5100 | Iris Pro Graphics 5200 |
---|---|---|---|---|---|---|
Execution Units (EUs) | 10 | 20 | 20 | 40 | 40 | 40 |
Clock speed | 200 - 1100 MHz | 200 - 1100 MHz | 400 - 1350 MHz | 200 - 1100 MHz | 200 - 1200 MHz | 200 - 1300 MHz |
eDRAM | no | no | no | no | no | yes |
TDP class | 15/37 watts | 15 watts | 37/47/57 watts | 15 watts | 28 watts | 47 watts |
Moins énergivore, les processeurs ultra basse tension d'un TDP de 15 Watts se déclinent avec trois cartes graphiques intégrées, de l'entrée de gamme HD Graphics (Haswell) à la HD Graphics 5000 en passant par la HD Graphics 4400. L'Iris Graphics 5100 utilisé au sein du Core i7-4558U est très proche de la HD Graphics 5000. Tous deux comportent 40 unités d'exécution (EUs), des fréquences similaires et une grosse différence par rapport à l'Iris Pro : pas de mémoire dédiée de type eDRAM. Encore une fois, c'est le TDP qui change la donne : grâce à sa valeur élevée, le Turbo Boost est utilisé de manière extensive, synonyme de performances accrues. Ceci est particulièrement vrai quand le processeur et sa carte graphique intégrée sont tous deux sollicités.
Avec 1279 points au compteur sous 3DMark 11 (score GPU, réglages "performance"), l'Iris Graphics 5100 est seulement 20% plus rapide que la HD 5000. Nous nous attendions à un écart bien plus grand en tenant compte des performances de l'Iris Pro : 50% de plus. La puce graphique semble souffrir du goulot d'étranglement qu'est l'étroite bande passante mémoire, même si 3DMark 11 est connu pour ne pas être spécialement exigeant sur ce point. Rapportées à une carte graphique dédiées, les performances de l'Iris Graphics 5100 le placent à la hauteur de la GeForce GT 640M LE ou de la Radeon HD 8570M.
3DMark 06 Standard Score | 7382 points | |
3DMark Vantage P Result | 5865 points | |
3DMark 11 Performance | 1413 points | |
3DMark Ice Storm Standard Score | 41524 points | |
3DMark Cloud Gate Standard Score | 5518 points | |
3DMark Fire Strike Score | 918 points | |
3DMark Fire Strike Extreme Score | 431 points | |
Aide |
Performances en jeu
L'impact de la largeur étroite de la bande passante n'est pas négligeable sur les performances de la carte graphique. Ceci est encore plus prononcé en jeu. Certes l'Iris Graphics 5100 est 20% plus rapide que la HD 5000, mais il faut savoir que l'Iris Pro l'est de 70% dans les jeux. La HD Graphics 4400 se comporte de manière surprenante en restant collée à ses compères pourtant plus puissants, et ce malgré ses caractéristiques techniques plus faibles : le problème est donc ailleurs...
Bien que cela dépende du jeu vidéo, les performances de l'Iris Graphics 5100 ne lui permette que de jouer avec un réglage des détails moyen et dans une résolution de 1366x768 pixels : un peu mieux que la GeForce GT 620M que nous retrouvons dans le UX32VD. Nous avons été victimes de bugs imputables aux pilotes de la carte graphique : Battlefield 3 crashe (un bug qu'il est facile de reproduire) et Bioshock Infinite à l'image de Splinter Cell ne se lancent pas lorsque les détails sont au maximum. Le problème le plus contraignant est l'absence de la fonctionnalité mise à à l'échelle en plein écran dans approximativement un jeu sur quatre. Tout le monde conviendra qu'une image d'une résolution de 1024x768 pixels encadrée d'énormes bandes noires sur un écran de 13 pouces WQHD relève du ridicule (imaginez l'écran d'un Smartphone sur un écran de 13 pouces). Heureusement, Intel a promis qu'un pilote à venir allait corriger ce problème.
Asus Zenbook UX301 Iris Graphics 5100, 4558U, 2x Sandisk X110 SD6SP1M-128G RAID 0 | Sony Vaio Duo 13 SVD1321M2E HD Graphics 4400, 4200U, Samsung SSD PM841 MZMTD128HAGN mSATA | Apple MacBook Air 11 inch 2013-06 1.7 GHz 256 GB HD Graphics 5000, 4650U, Apple SSD SD0256F | SCHENKER S413 Iris Pro Graphics 5200, 4750HQ, Crucial M4-CT256M4SSD3 | |
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Anno 2070 | -16% | -19% | 69% | |
1024x768 Low Preset | 75.7 | 68 -10% | 57.8 -24% | 134.7 78% |
1366x768 Medium Preset AA:on | 38.7 | 32 -17% | 32.23 -17% | 64.4 66% |
1366x768 High Preset AA:on AF:2x | 23.9 | 19 -21% | 20.08 -16% | 39.2 64% |
Tomb Raider | -15% | -18% | 81% | |
1024x768 Low Preset | 61.3 | 55.6 -9% | 56 -9% | 123.1 101% |
1366x768 Normal Preset AA:FX AF:4x | 34.5 | 27.5 -20% | 27.5 -20% | 58.6 70% |
1366x768 High Preset AA:FX AF:8x | 20.7 | 17.6 -15% | 15.8 -24% | 35.3 71% |
BioShock Infinite | -16% | -21% | 66% | |
1280x720 Very Low Preset | 47.2 | 39 -17% | 34.3 -27% | 78.5 66% |
1366x768 Medium Preset | 24.8 | 20.6 -17% | 20.87 -16% | 40.1 62% |
1366x768 High Preset | 20.7 | 17.7 -14% | 16.62 -20% | 35.2 70% |
Moyenne finale (programmes/paramètres) | -16% /
-16% | -19% /
-19% | 72% /
72% |
Bas | Moyen | Élevé | Ultra | |
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The Elder Scrolls V: Skyrim (2011) | 38.2 | 19.1 | 11.7 | 6.3 |
Anno 2070 (2011) | 75.7 | 38.7 | 23.9 | 12 |
Diablo III (2012) | 67.6 | 44.9 | 36.4 | 25.6 |
Counter-Strike: GO (2012) | 144.9 | 80.1 | 51.7 | 30.8 |
F1 2012 (2012) | 52 | 39 | 32 | 18 |
Borderlands 2 (2012) | 60.4 | 27.3 | 20.8 | 12 |
Fifa 13 (2012) | 173.1 | 109.9 | 84.7 | 49.5 |
Dishonored (2012) | 39 | 31.8 | 28.8 | 16.5 |
Call of Duty: Black Ops 2 (2012) | 53.1 | 38.5 | 24.1 | 11.4 |
Hitman: Absolution (2012) | 29.2 | 21.4 | 8.5 | 4.2 |
Assassin´s Creed III (2012) | 17.6 | 14.2 | 5.8 | |
Far Cry 3 (2012) | 28.7 | 22.5 | 11 | 4.3 |
Dead Space 3 (2013) | 97.8 | 36.9 | 26.2 | 16.5 |
Crysis 3 (2013) | 26.9 | 15.5 | 12.4 | 4.3 |
Tomb Raider (2013) | 61.3 | 34.5 | 20.7 | 10.8 |
SimCity (2013) | 120.1 | 24.1 | 16.1 | 7.2 |
BioShock Infinite (2013) | 47.2 | 24.8 | 20.7 | |
Metro: Last Light (2013) | 23.5 | 17.7 | 9.7 | 5.1 |
GRID 2 (2013) | 63.2 | 34.8 | 23.2 | 12.5 |
Company of Heroes 2 (2013) | 20.4 | 16.4 | 9.4 | 4.6 |
Dota 2 (2013) | 68 | 37.5 | 21.5 | |
Splinter Cell: Blacklist (2013) | 39 | 22.9 | 14.2 | |
Saints Row IV (2013) | 29.1 | 21.9 | 8.6 | 6 |
The Bureau: XCOM Declassified (2013) | 31.6 | 20.8 | 12.1 | 6.6 |
Total War: Rome II (2013) | 46.5 | 34.4 | 24 | 8.3 |
Fifa 14 (2013) | 204.1 | 138.2 | 90.2 | 52.5 |
Nuisance sonore
Il n'y a pas un mais deux petits ventilateurs à l'intérieur du Zenbook. Grâce à un profil de consommation économe en énergie, les ventilateurs sont rarement en action au repos. Alliés à deux SSD complètement inaudibles, les ventilateurs restent bien discrets (29.0 à 31.3 dB(A)) même en bureautique ou en surf internet.
Le niveau de la nuisance sonore en pleine charge est juste admirable : 39 db(A), soit aussi silencieux que le MacBook Air mais avec des composants encore plus puissants. Pour ne rien vous cacher, nous ne pouvons même pas à proprement parler de nuisance sonore tant les ventilateurs ont un comportement régulier (et de basse vitesse) et que le son émis est très discret.
Degré de la nuisance sonore
Au repos |
| 29.6 / 29.6 / 31.3 dB(A) |
Fortement sollicité |
| 38.7 / 39.1 dB(A) |
| ||
30 dB silencieux 40 dB(A) audible 50 dB(A) bruyant |
||
min: , med: , max: Voltcraft SL 320 (à 15 cm de distance) |
Chauffe
Le Zenbook utilise une stratégie de refroidissement passif en tâches légères. Il serait légitime de penser que les différentes surfaces deviendraient brûlantes : que nenni ! Les températures des surfaces de l'ordinateur restent agréablement contenues, même près des extractions d'air.
Certaines parties du Zenbook près de l'arrière de l'appareil chauffent en cas de pleine charge continue (Prime95 plus FurMark par exemple), dépassant sûrement les 50°C. Néanmoins, le clavier et les parties qui l'entourent sont loin d'atteindre ces hautes températures : c'est après tout, ce qui nous importe le plus non ?
(-) La température maximale du côté supérieur est de 51.6 °C / 125 F, par rapport à la moyenne de 35.9 °C / 97 F, allant de 21.4 à 59 °C pour la classe Subnotebook.
(-) Le fond chauffe jusqu'à un maximum de 50.2 °C / 122 F, contre une moyenne de 39.4 °C / 103 F
(+) En utilisation inactive, la température moyenne du côté supérieur est de 29.1 °C / 84 F, par rapport à la moyenne du dispositif de 30.8 °C / 87 F.
(+) Les repose-poignets et le pavé tactile sont plus froids que la température de la peau avec un maximum de 31.4 °C / 88.5 F et sont donc froids au toucher.
(-) La température moyenne de la zone de l'appui-paume de dispositifs similaires était de 28.3 °C / 82.9 F (-3.1 °C / #-5.6 F).
Sous des conditions extrêmes, comme sous un test de torture, il est évident que le processeur du fait de son TDP ne puisse maintenir sa fréquence Turbo dans un si petit châssis. Même si le processeur s'autobride à 1.2 GHz après seulement quelques minutes (pour allouer plus de puissance à la carte graphique intégrée par exemple), l'ordinateur surchauffe et atteint des températures supérieures à 90 degrés. La carte graphique s'accroche à ses 900 MHz, un tout petit moins que la fréquence atteinte dans la plupart des jeux sans test de torture de lancé.
En parlant de jeux vidéo : un tel scénario simulé par le test de stress ne peut être reproduit en conditions réelles, le comportement d'autobridage extrême qui a été visible est impossible à obtenir en jeu. Même en faisant tourner simultanément Anno 2070 et le test Cinebench R11.5 (!), le processeur restait à 2.4 GHz et la carte graphique à 900 MHz, soit bien plus que ce qu'un processeur ultra basse tension classique peut fournir dans de telles conditions.
Haut-parleurs
Au premier coup d'œil (ou plutôt d'oreille), les haut-parleurs stéréo développés conjointement avec le spécialiste du Hi-Fi Bang & Olufsen semblent décevants en ne délivrant qu'un son parasité et aucune basse. Mais avec quelques optimisations (faites avec le pilote fourni avec la machine, qui permet non seulement de sauvegarder ses propres profils mais aussi de corriger les basses et hautes fréquences selon notre gré) le son devient bien plus convaincant, en particulier lorsque le volume est poussé au maximum. Bien entendu le port audio combo et les ports vidéo numériques permettent de retransmettre le son sur du matériel externe comme des enceintes ou des écouteurs.
Consommation énergétique
Au repos, le Zenbook UX301 ne demande qu'environ 4.5 à 7.5 Watts, pas plus que la plupart des autres Ultrabooks, mais loin du phénoménal 2.8 Watts du MacBook Air 13 sous OS X et ses optimisations.
Comme attendu, la consommation grimpe rapidement lorsque l'ordinateur commence à travailler : 52.2 Watts sous 3DMark 06 du fait du TDP du processeur. A titre de comparaison, le MacBook Air 13 dans ces conditions ne nécessite que 36.9 Watts, pour un processeur moins puissant il faut le rappeler. La consommation du UX301 ne semble pas démesurée compte tenu de son écran WQHD bien plus lumineux et de ses composants globalement plus puissants. Fait intéressant, le Zenbook ne consomme aussi que 52.2 Watts lorsqu'il est soumis à un test de torture (autobridage des performances).
Le bloc d'alimentation permet pourtant de délivrer jusqu'à environ 65 Watts...
Éteint/en veille | 0 / 0.1 Watts |
Au repos | 4.5 / 4.8 / 7.5 Watts |
Fortement sollicité |
52.2 / 45.5 Watts |
Légende:
min: ,
med: ,
max: Voltcraft VC 940 |
Autonomie
Une grande endurance ne demande pas qu'une consommation énergétique frugale mais aussi une batterie à large capacité. Le UX301LA répond positivement à ce constat : 50 Wh, une capacité classique pour les Ultrabooks du haut du milieu de gamme et du haut de gamme.
Durant notre test Battery Eater Reader (mode économie d'énergie, luminosité minimum, et module Wi-Fi désactivé), l'ordinateur a réussi à faire en sorte de tenir 8:56 h : un bon résultat qui surpasse l'autonomie du UX32VD d'environ deux heures, mais qui peine légèrement à égaler le Vaio Pro 13 et le MacBook Air 13.
Un résultat similaire conclut notre test Wi-Fi (mode économie d'énergie, luminosité à ~150 cd/m²): 6:25 h. De quoi battre le Vaio (5:16 h) qui n'a au passage qu'une batterie de 37 Wh. Le MacBook offre plus de 10h d'autonomie dans ces conditions grâce à une extraordinaire gestion énergétique.
A pleine charge (simulée par le test Battery Eater Classic : performances maximum, luminosité maximale, Wi-Fi activé), le puissant processeur malgré sa bonne volonté (bridage de sa fréquence maximale sur batterie) fait fondre l'autonomie comme neige au soleil. Dans ces conditions, la batterie ne tient que 55 petites minutes. Sachant qu'il lui faut 2 heures complètes pour se recharger...
Verdict
Nos attentes étaient très hautes et nous ne sommes pas déçus du résultat obtenu. A l'heure actuelle, le Zenbook UX301LA est sans conteste l'un des meilleurs Ultrabooks sur le marché.
Asus ne s'est pas contenté de copier la concurrence pour corroborer la réputation de son tout dernier Zenbook. Celui-ci brille de mille feux (dans tous les sens du terme) par des innovations qui lui sont propres : c'est ainsi le premier ordinateur portable à utiliser une finition Gorilla Glass en dehors de l'écran. L'expérience tactile induite est excellente, en particulier en ce qui concerne le repose-poignets. Le Gorilla Glass 3 ne fait pas que conférer une résistance supérieure aux rayures et autres griffures, mais améliore sensiblement cette impression d'avoir vraiment entre les mains ce qu'il se fait de mieux esthétiquement sur le marché.
La superbe dalle IPS est un autre énorme atout face à la concurrence. La qualité de l'image est très bonne mais c'est surtout la résolution démentielle qui fait du Zenbook, un véritable Zenbook : un ordinateur exceptionnel. Un tel choix nécessite des composants qui vont avec, et c'est la carte graphique Iris Graphics 5100 qui a été retenue par Asus pour son dernier. Même si elle ne constitue pas le pas de géant auquel nous nous attendions, elle est assez rapide pour faire tourner les jeux les plus récents dans un niveau de détails moyen. Les passionnés de jeux vidéo devront attendre le UX302 qui embarquera une carte graphique dédiée de chez Nvidia. Le principal avantage du Core i7-4558U comparé à ses pairs ultra basse tension classiques est nul doute ses performances de calcul bien supérieures. Grâce à un système de stockage RAID 0 de deux SSD, l'ordinateur est suffisamment bien armé pour affronter toute application, même les plus lourdes.
Mais tout n'est pas rose dans ce portrait, et si les quelques défauts que nous avons retenus ici et là ne devraient pas être assez dissuasifs pour éloigner les intéressés, nous avons tenu à les rappeler ici. Naturellement, un processeur d'un TDP de 28W consomme plus qu'un processeur ULV classique : l'autonomie s'en ressent, mais le bond en avant en performance est tel qu'il permet de facilement oublier les inconvénients qui l'accompagnent. Autre détail marquant, la webcam médiocre aurait pu être choisie avec un peu plus d'attention, mais cela ne constitue pas un point crucial. Nous sommes ainsi impatients de voir la réaction de la concurrence, de la part d'Apple par exemple et de son MacBook Pro 13 de nouvelle génération qui ne devrait pas tarder à pointer le bout de son nez selon les rumeurs (annonce probable en automne 2013).