Cellule solaire à pérovskite très efficace et d'une bonne durabilité à long terme dévoilée
Les cellules solaires organiques à base de pérovskite présentent des propriétés exceptionnelles. Elles peuvent convertir la lumière du soleil en électricité avec un rendement de 20 %. Comme elles sont également translucides, une cellule solaire conventionnelle à base de silicium peut être montée en dessous.
Ensemble, un tel tandem peut même atteindre un rendement bien supérieur à 30 %. Il existe également des modules solaires en pérovskite dont le rendement reste pratiquement stable pendant 25 ans. La seule chose qui n'est pas encore disponible est une combinaison de performance et de durabilité, ce qu'un développement de l'Université des sciences et technologies de Hong Kong peut changer.
Un nouveau matériau, ou plutôt un nouvel additif, sous la forme d'halogénures avec leur électronégativité extrêmement élevée, garantit une structure cristalline unique et un rendement élevé en même temps.
Nouvelle structure, technologie familière
Il en résulte également une surface modifiée, qui reste le point sensible et doit être scellée aussi parfaitement que possible. Les chercheurs se sont concentrés sur différentes amines, essentiellement de l'ammoniaque avec des appendices hydrocarbonés, et les ont appliquées dans diverses combinaisons pour la passivation.
Et ils ont réussi : le nouveau type de cellule a passé le test de longue durée typique des modules photovoltaïques avec 95 % de ses performances initiales. En fonction de la structure spécifique, ce pourcentage est légèrement inférieur à 20 %. En comparaison, les cellules pérovskites les plus durables actuellement n'atteignent qu'un rendement de 10 à 12 %. Si l'on tient compte de la détérioration habituelle dans les conditions extérieures par rapport aux essais en laboratoire, on obtient tout de même une augmentation exceptionnelle de l'efficacité de plus de 50 %.
La technologie de scellement des surfaces repose sur le même principe et la même procédure que l'optimisation des surfaces des semi-conducteurs. Selon les auteurs de l'étude, la production industrielle ne devrait donc pas poser de problème.
