450 millions de cyberattaques ont été tentées sur l'infrastructure des Jeux olympiques de Tokyo 2020
La Nippon Telegraph and Telephone Corporation (NTT) a révélé que l'infrastructure des Jeux olympiques de Tokyo 2020 a fait l'objet de 450 millions de tentatives de cyberattaques. Selon NTT, les types d'attaques comprenaient Emotet des logiciels malveillants, des courriels de phishing et de faux sites Web imitant les sites officiels des Jeux.
NTT ajoute qu'elle a réussi à bloquer ces attaques avec l'aide de 200 experts en cybersécurité qui avaient suivi une formation rigoureuse et des simulations d'attaques potentielles avant les Jeux. Ces menaces n'étaient pas inattendues ; l'entreprise avait prévu des attaques par ransomware et par déni de service distribué (DDoS), ainsi que des attaques contre les infrastructures critiques, de la part de pirates parrainés par des États.
NTT n'a toutefois pas été la seule entreprise à prévoir ces menaces. Le FBI a également publié une alerte privée https://www.ic3.gov/Media/News/2021/210719.pdf avant la compétition, encourageant les personnes travaillant pour les Jeux de 2020 à se préparer à d'éventuelles attaques. Selon le rapport du FBI, les attaques pourraient inclure "des menaces visant à bloquer ou à perturber les retransmissions en direct de l'événement, à voler et éventuellement à pirater et à divulguer ou à prendre en otage des données sensibles, ou à avoir un impact sur l'infrastructure numérique publique ou privée soutenant les Jeux olympiques"
En outre, le FBI a rappelé aux lecteurs du rapport les cyberattaques qui ont eu lieu lors des Jeux olympiques d'hiver de PyeongChang 2018, au cours desquels des pirates russes ont diffusé un logiciel malveillant appelé Olympic Destroyer. Le malware a affecté la cérémonie d'ouverture, causant des problèmes avec le Wi-Fi du site, l'application et la billetterie, pour n'en citer que quelques-uns. Les Jeux de 2018 ont été confrontés à environ 600 millions de cyberattaques au total.
