Critique complète de la Tablette Samsung Galaxy Tab S 10.5
Pour la critique originale en allemand, voyez ici.
La Samsung Galaxy Tab S 10.5 est la première tablette à intégrer un écran Super-AMOLED. La Galaxy Note 10.1 utilisait une dalle Super-Clear-LCD qui nous avait convaincu à l'issue de son test, mais qui restait perfectible. Là où elle embarquait un SoC Snapdragon 800, sa nouvelle concurrente-maison est, elle, animée par un processeur octo-coeurs, conçu par Samsung lui-même. Outre ces deux points, les deux tablettes partagent à peu près les mêmes composants, à la différence que le S-pen fait défaut à la Tab S 10.5. La taille de la batterie a également été revue à la baisse, malgré le léger agrandissement de l'écran. Notre unité de test offre 16 Go de stockage flash, et est compatible LTE, le tout pour 600 euros.
La concurrence est large et variée, allant de l'Apple iPad Air (à partir de 479 euros) à d'autres tablettes Android, telles que les Sony Xperia Z2 Tablet (à partir de 444 euros) et Google Nexus 10 (à partir de 399 euros), en passant par les tablettes Windows 8.1 RT comme la Surface 2 (à partir de 429 euros) ou la Nokia Lumia 2520 (à partir de 525 euros). A noter que les Nexus 10 et Surface 2 (Europe) ne sont pas proposées en version LTE.
Le boîtier de la Samsung Galaxy Tab S 10.5 est entièrement fait de plastique. Sa face arrière en cuir n'est pas sans rappeler le Galaxy S5 : elle offre d'ailleurs, à l'instar de ce dernier, une bonne prise en main, et est agréable au toucher. Notre appareil de test blanc est cerclé d'un anneau rouge-doré qui respire le haut-de-gamme, mais qui n'est, lui aussi, qu'en plastique. La tablette existe également en couleur bronze. L'écran en lui-même et son contour sont recouverts d'une couche de verre. L'appareil ne pèse au total que 470 grammes, et est donc plutôt léger : seuls les iPad Air (467 g, 7.5 mm) et Xperia Z2 Tablet (425 g, 6.2 mm) font mieux. Haute de 6,6 millimètres, elle impressionne par sa finesse qui permet un confort certain en utilisation. Elle est par ailleurs bien plus fine et légère que la Note 10.1 (535 g, 7.9 mm).
La Tab S 10.5 n'est pas sensible à la pression. L'image ne se brouille pas lorsqu'on appuie fort à l'arrière, sur le contour de l'écran, ou sur l'écran lui-même. Elle résiste par ailleurs relativement bien à la torsion, bien qu'on entende tout de même de nombreux craquèlements. La qualité de fabrication, elle, est au rendez-vous : rien à redire. Malheureusement, contrairement à la Xperia Z2 Tablet, la nouvelle bête de chez Samsung n'affiche aucune certification IP.
La batterie est bien fixée au reste des composants, et il ne vous est pas possible de la remplacer. Les caches qui protègent les slots micro-SIM et microSD sont fermement attachés, mais il vous sera aisé de les ouvrir. Ce n'est cependant pas le cas de la partie en verre, qui, en contrepartie, a l'avantage de se nettoyer facilement.
La Samsung Galaxy Tab S 10.5 est très bien équipée. Ainsi, son port USB 2.0 est compatible OTG et MHL. La DLNA et Ant+ sont également intégrés, ce qui n'est pas le cas de la NFC. Son capteur infrarouge sera utilisé par l'application WatchON, qui permet à la tablette d'être utilisée comme télécommande universelle pour boîtiers décodeurs, centres multimédia, lecteurs DVD et Blu-Ray, et télévisions. A la différence des appareils LG, la Tab ne peut contrôler les climatiseurs ou les autres systèmes utilisant des capteurs semblables.
A l'arrière, vous retrouverez deux clips qui serviront à certains accessoires optionnels (une cover, par exemple), et qui s'intègrent sans problème au design. Le slot microSD supporte les cartes d'une capacité inférieure ou égale à 128 Go.
Logiciel système
La Samsung Galaxy Tab S 10.5 est animée par une version 4.4.2 KitKat de Google Android, à laquelle le constructeur a ajouté sa propre interface utilisateur, TouchWiz, très bien pensée et visuellement agréable. Vous pourrez, grâce à elle, profiter d'applications exclusives sur l'App Store de Samsung. SideSync 3.0 vous servira à synchroniser des données : vous pourrez envoyer vos textes, vos liens, et bien d'autres contenus vers la tablette par un simple copier-coller. Comme d'habitude, un mode enfant est également de la partie, de même que le mode Multi-Fenêtres, qui permet l'utilisation simultanée de plusieurs applications.
Malheureusement, impossible de désinstaller les applications bloatware.
Communication & GPS
La Samsung Galaxy Tab S peut, entre autres choses, se connecter à Internet grâce à son module Wi-Fi, compatible IEEE-802.11 standards a/b/g/n/ac. Les bandes de fréquence 2.4 et 5.0 GHz sont toutes deux supportées, et la qualité de réception est convenable. Même à 20 mètres du routeur (un Fritz!Box6360), la tablette affichait la moitié du signal, l'affaiblissement variant entre -69 et -78 dBm sur la bande 2.4 GHz. Il fut un peu plus faible sur la bande 5.0 GHz. Les pages web mettent un petit temps avant de s'afficher.
Notre appareil de test est aussi équipé d'un modem LTE, qui couvre de nombreuses bandes de fréquence, et également compatible HSPA+ pour des téléchargements jusqu'à 42 MBit/s. Le standard LTE, très rapide, permet d'atteindre une vitesse de téléchargement descendant allant jusqu'à 150 MBit/s, et jusqu'à 50 MBit/s en téléchargement montant. Vous pourrez même aller plus vite en activant le Download Booster, qui permet de télécharger les fichiers de plus de 30 Mo très rapidement en utilisant le Wi-Fi et l'Internet mobile en même temps.
Samsung a également doté sa tablette d'une application Téléphone, et vous pourrez donc appeler des contacts depuis la Tab S 10.5. Elle n'intègre en revanche aucun écouteur téléphonique, et il vous faudra vous contenter des haut-parleurs de l'appareil. La qualité voix n'étant que très moyenne, nous vous conseillons de ne vous servir de cette fonctionnalité que si vous n'avez pas d'autre choix. Peut-être obtiendrez vous de meilleurs résultats avec un casque Bluetooth.
Car cette tablette est compatible Bluetooth 4.0, et avec les technologies LE et A2DP, permettant la lecture d'un son stéréo sur un périphérique externe sans-fil en haute qualité. En pratique, ce système fonctionne sans problème, tout comme la sortie audio de vidéos Full HD lues sur le web. Outre le transfert de données, la connexion Bluetooth pourra également être utilisée pour partager la connexion Internet de la tablette avec un autre appareil (tethering).
La géolocalisation peut être effectuée via GPS, Glonass, ou encore le chinois Baidu. Dans les lieux clos, la connexion à un satellite prendra 13 secondes. En extérieur, il ne faudra patienter que quelques instants. Pour nous faire un meilleur avis sur sa précision, nous avons comparé la Samsung Galaxy Tab S 10.5 à un GPS professionnel pour vélos, le Garmin Edge 500. La tablette n'est pas aussi précise que le système de navigation, en ce que nous avons constaté des déviations assez importantes en zone forestière. Sur un parcours complet, ces différences sont minimes, de sorte que l'on peut dire que les performances de la puce GPS de la tablette sont bonnes.
Appareils photo
La Samsung Galaxy Tab S 10.5 possède deux caméras. Celle à l'avant n'est pas pensée uniquement pour les visio-conférences, mais aussi pour les selfies. On ne l'aurait pas deviné à la vue de sa résolution, 2.1 MP (1920x1080 pixels, 16:9), mais un mode portrait est disponible, qui intègre un effet airbrush. En réalité, ce dernier n'est qu'un simple flou appliqué à l'image, qui peut être réglé selon cinq niveaux. Le résultat n'est que moyen, tout au plus correct en bonne luminosité. Mais ici encore, la résolution relativement basse se remarque clairement et, dans des conditions de forte luminosité, l'image montrera des signes de surexposition.
La caméra principale, à l'arrière, est bien meilleure. Elle a une résolution de 8 MP (3264x2448 pixels, 4:3), et produit de bons clichés en bonnes conditions de luminosité. Les couleurs sont vives, et l'image n'est floue qu'aux bords, où les détails se transforment en amas de pixels. Pour une tablette, les photos prises sont de bonne qualité. En mauvaise luminosité, cependant, les couleurs pâlissent et la qualité se perd. La Tab S 10.5 est l'une des seules tablettes de sa catégorie à intégrer un flash LED, qui améliore la qualité des photos s'il fait trop sombre.
Plusieurs options matérielles sont disponibles. Les divers effets proposés permettront de mettre en place des scènes intéressantes. Le mode panorama atteint même 360°. Nous aurions plutôt préféré plus de pixels verticaux : à peine 960 pixels, c'est peu. Le mode HDR, quant à lui, fonctionne parfaitement, et offre un bien meilleur rendu en mauvaise conditions de luminosité.
Les vidéos peuvent être enregistrées en résolution Full HD (1920x1080 pixels). L'UHD et les vidéos au ralenti ne sont pas permises. Si la luminosité est bonne, la qualité sera au rendez-vous. Une fois encore, le microphone ne convainc pas : il est tout bonnement médiocre.
Accessoires
Parmi les accessoires fournis avec la Samsung Galaxy Tab S 10.5, on compte un guide de démarrage rapide, un câble de données, et une alimentation secteur modulaire d'une puissance de 10,6 Watts (5,3 Volts, 2 ampères).
Une cover est vendue en option par le constructeur, disponible en différentes coloris, mais qui n'a pas encore débarqué en Europe. Outre cela, un clavier Bluetooth devrait bientôt venir garnir les étals des vendeurs, qui servira également de cover.
Garantie
La Galaxy Tab S 10.5 est protégée par une garantie de 24 mois, non extensible. Les accessoires et la batterie, eux, sont couverts six mois.
Périphériques d'entrée & Contrôle
L'écran tactile capacitif de la Samsung Galaxy Tab S 10.5 réagit très promptement aux entrées. Il arrive parfois qu'on n'aie même pas l'impression d'avoir touché l'écran. Chaque entrée est traitée très précisément, et sera reconnue sans que vous n'ayez besoin de la reproduire. La glisse du doigt sur l'écran est confortable, mais si vous y faites attention, vous constaterez que l'écran n'est pas parfaitement plat.
Le clavier virtuel a été très bien conçu, et la frappe est agréable. Une fonctionnalité utile a été inclue par Samsung, qui permet de réduire sa taille et de le décoller des bords, de sorte à moins cacher le contenu affiché à l'écran. En guise de retour, vous avez le choix entre un son ou une vibration. Les entrées via sylet, qui étaient supportées par la Galaxy Note 10.1, ne sont pas reconnues par la Tab S, et l'application correspondante n'est donc pas pré-installée.
Le détecteur d'empreinte digitale est intégré au bouton Home. Trois empreintes au maximum peuvent être enregistrées. Samsung assure que les données sont uniquement stockées dans la mémoire du système. Une fois cette fonctionnalité activée, seule votre empreinte digitale pourra déverrouiller la tablette. Les paiements PayPal et la connexion au compte Samsung peuvent également être réalisés via un scan de l'empreinte digitale. Et si l'empreinte enregistrée venait à ne pas fonctionner, vous pourrez déverrouiller la tablette en entrant un mot de passe pré-configuré. Le détecteur fonctionne plutôt bien, en soi, bien qu'il faille faire attention à bien placer tout le doigt sur le capteur. Mais il est arrivé assez souvent que nous soyons trop rapides, ou que nous placions mal le doigt sur la surface.
L'écran Super-AMOLED de la Samsung Galaxy Tab S 10.5 est le point fort de cette tablette. En regardant pour la première fois la dalle 10,5 pouces, vous risquez fort de vous exclamer "Wow !". Sa résolution de 2560x1600 pixels n'est pas une nouveauté en soi dans cette catégorie d'appareils, mais elle reste très élevée, et offre une densité de pixels de 288 ppi. C'est mieux que l'iPad Air (264 ppi), malgré un écran légèrement plus grand. La Nexus 10 (300 ppi), quant à elle, est de même résolution, quoique son écran soit un peu plus petit.
La luminosité en lumière blanche atteint jusqu'à 314 cd/m². Ce n'est pas excellent, et ses concurrentes font toutes mieux. La Lumia 2520 (max. 753 cd/m², 82%) surpasse toutes les autres tablettes, ici. Mais en utilisant le capteur de luminosité ambiante de la Tab S 10.5, la luminosité maximale peut monter jusqu'à 500 cd/m². La lumière est bien répartie, sans plus, à 87%. La Surface 2 (89%), la Xperia Z2 Tablet (89%) et l'iPad Air (90%) font légèrement mieux, mais vous ne verrez qu'à peine la différence, en pratique.
|
Homogénéité de la luminosité: 87 %
Valeur mesurée au centre, sur batterie: 290 cd/m²
Contraste: ∞:1 (Valeurs des noirs: 0 cd/m²)
ΔE Color 2.37 | 0.5-29.43 Ø4.91
ΔE Greyscale 2.03 | 0.5-98 Ø5.2
100% AdobeRGB 1998 (Argyll 1.6.3 3D)
Gamma: 2.45
Du fait de la technologie employée par son écran, la valeur de noir de la Samsung Galaxy Tab S 10.5 est de 0.00 cd/m² : une dalle OLED n'a en effet pas besoin de rétroéclairage. Le contraste, en conséquence, tend vers l'infini. Dans la mesure où aucune de ses concurrentes n'embarque d'écran AMOLED, c'est la Tab S 10.5 qui remporte la palme ici. Notre appareil de test affiche des noirs profonds, et des couleurs très vives.
Beaucoup d'utilisateurs trouvent que les écrans AMOLED affichent des couleurs sur-saturées et artificielles. Mais les ingénieurs de chez Samsung ont fait de l'excellent travail. L'écran est très bien en sortie d'usine, et ce, dans les quatre modes d'affichage. Aucune déviation de couleurs n'est à déplorer, ni dans l'espace de couleur sRGB, ni dans l'Adobe-RGB, plus grand. Nos observations sont confirmées par les mesures de DisplayMate, qui constate une couverture totale des deux espaces de couleurs : ainsi, cette tablette conviendra parfaitement même aux professionnels du graphisme. Même l'iPad Air ne couvre que l'espace de couleur sRGB, plus petit que l'Adobe-RGB, laissant ainsi l'unicité de cette caractéristique à la Tab S 10.5.
L'écran Adaptive s'adapte automatiquement au contenu affiché. Vous pourrez désactiver cela, si vous le souhaitez. Alors vous aurez le choix entre trois profils d'affichage : Simple, Photo et Cinéma. Les deux premiers n'affichent quasiment aucune déviation dans leurs échelles de gris (dE 2) ainsi que dans leur représentation des couleurs mélangées (dE 2), et aucune teinte d'une quelconque couleur que ce soit ne gâchent l'affichage. En mode Cinéma (couleurs mélangées : dE 8), la forte saturation des couleurs provoque une déviation plus importante et une légère teinte bleutée, ce qui est loin d'être désagréable pendant le visionnage d'un film. Malgré l'écran OLED, la saturation des couleurs n'est qu'un peu plus élevée : seul un oeil exercé le remarquera. De toutes les couleurs, seul le rouge n'est pas parfaitement fidèle dans sa représentation, selon les mesures que nous avons relevées dans l'espace de couleur sRGB. Dans l'espace Adobe RGB, les déviations sont moins importantes (même pour les couleurs mélangées). Au fond, l'écran proposé par la Samsung Galaxy Tab S 10.5 est tout simplement excellent.
Malgré son écran qui réfléchit la lumière, la Samsung Galaxy Tab S 10.5 se prête très bien à une utilisation en extérieur, grâce à son contraste incroyablement élevé. Certes, lorsque le soleil tape fort, il sera difficile d'utiliser la tablette, mais il suffit que quelques nuages encombrent le ciel, ou qu'il y ait un peu d'ombre, pour que l'écran sont parfaitement visible.
La stabilité des angles de vue de la Samsung Galaxy Tab S 10.5 n'est pas mauvaise non plus. L'image reste stable peu importe la position de l'écran, et aucune distorsion de couleurs n'est à déplorer. C'est le moins qu'on puisse attendre d'une dalle AMOLED. On constate une légère perte de luminosité à un angle de 60° à l'avant, et une légère teinte verdâtre à 120°. Aucune trace d'un quelconque effet fantôme.
Le processeur embarqué dans la Samsung Galaxy Tab S 10.5 a été conçu par Samsung lui-même, l'Exynos 5420 Octa. La Note 10.1 était déjà attendue avec ce processeur, mais le constructeur coréen avait choisi de doter la version européenne d'un Snapdragon 800. L'Exynos 5420 compte huit coeurs au total, sous la forme de deux processeurs quadri-coeurs. Le premier est basé sur l'architecture du Cortex-A15, et cadencé à 1.9 GHz, tandis que le second s'appuie sur des coeurs Cortex A-7, tournant à 1.3 GHz. En charge système peu élevée, c'est le le processeur A7 qui sera utilisé, tandis que les coeurs A15 prendront le relais dès lors qu'il faudra plus de performances. On trouve également 3 Go de RAM au sein de ce système. La partie graphique est assurée par la puce ARM Mali-T628 MP6 intégrée.
Les performances offertes par cette configuration sont impressionnantes, mais pas au niveau des appareils haut-de-gamme actuels. Il n'empêche que ses performances logicielles restent très bonnes, du même niveau que celles d'un Snapdragon 800. En fonction du nombre de coeurs utilisés, la Tab S 10.5 sera même parfois plus rapide que ses concurrentes. Les performances graphiques sont convenables, bien qu'elles ne tiennent pas la comparaison face aux poids-lourds de la catégorie. Le 3DMark Ice Storm Unlimited Graphics Score en est la preuve : toutes ses concurrentes font mieux que ses 13.791 points. Les scores GFXBench 2.7 (offscreen, 23 fps) sont un peu plus équilibrés. Sur les tests onscreen, la tablette de Samsung paie le prix de sa très haute résolution : les fréquences d'images obtenues sont faibles.
3DMark | |
1280x720 offscreen Ice Storm Unlimited Score (Classer selon les valeurs) | |
Samsung Galaxy Tab S 10.5 | |
Microsoft Surface 2 | |
Apple iPad Air 1 2013 | |
Samsung Galaxy Note 10.1, 2014 Edition | |
Nokia Lumia 2520 | |
Sony Xperia Z2 Tablet | |
1280x720 offscreen Ice Storm Unlimited Graphics Score (Classer selon les valeurs) | |
Samsung Galaxy Tab S 10.5 | |
Microsoft Surface 2 | |
Apple iPad Air 1 2013 | |
Samsung Galaxy Note 10.1, 2014 Edition | |
Nokia Lumia 2520 | |
Sony Xperia Z2 Tablet | |
1280x720 offscreen Ice Storm Unlimited Physics (Classer selon les valeurs) | |
Samsung Galaxy Tab S 10.5 | |
Microsoft Surface 2 | |
Apple iPad Air 1 2013 | |
Samsung Galaxy Note 10.1, 2014 Edition | |
Nokia Lumia 2520 | |
Sony Xperia Z2 Tablet |
AnTuTu v4 - Total Score (Classer selon les valeurs) | |
Samsung Galaxy Tab S 10.5 | |
Samsung Galaxy Note 10.1, 2014 Edition | |
Sony Xperia Z2 Tablet |
Venons-en aux performances du navigateur Internet : la Samsung Galaxy Tab S 10.5 n'a nullement à rougir. Google Chrome (version 36) est pré-installé, et permet à la tablette d'obtenir de bons résultats aux benchmarks. Elle est un peu à la traîne sur ses concurrents dans Sunspider 1.0, mais c'est bien là le seul retard qu'elle accuse : en pratique, la navigation est rapide, et on ne constate aucun ralentissement en mode Multi Fenêtres.
Peacekeeper - --- (Classer selon les valeurs) | |
Samsung Galaxy Tab S 10.5 | |
Nokia Lumia 2520 | |
Google Nexus 10 | |
Microsoft Surface 2 | |
Samsung Galaxy Note 10.1, 2014 Edition | |
Apple iPad Air 1 2013 |
Octane V2 - Total Score (Classer selon les valeurs) | |
Samsung Galaxy Tab S 10.5 | |
Nokia Lumia 2520 | |
Microsoft Surface 2 | |
Apple iPad Air 1 2013 |
Sunspider - 1.0 Total Score (Classer selon les valeurs) | |
Samsung Galaxy Tab S 10.5 | |
Nokia Lumia 2520 | |
Microsoft Surface 2 | |
Samsung Galaxy Note 10.1, 2014 Edition | |
Apple iPad Air 1 2013 |
WebXPRT 2013 - Overall (Classer selon les valeurs) | |
Samsung Galaxy Tab S 10.5 | |
Nokia Lumia 2520 | |
Microsoft Surface 2 | |
Samsung Galaxy Note 10.1, 2014 Edition | |
Apple iPad Air 1 2013 |
* ... Moindre est la valeur, meilleures sont les performances
La Samsung Galaxy Tab S 10.5 existe en versions 16 et 32 Go. Nous avons testé la version 16 Go. Au premier démarrage, seuls 10,6 Go sont disponibles à l'utilisateur. Dans la mesure où Samsung pré-installe bon nombre d'applications, vous aurez la possibilité de supprimer celles qui ne vous sont pas utiles, pourrez donc gagner de l'espace supplémentaire. Malheureusement, certaines ne peuvent être désinstallées. Si vous avez besoin de plus de stockage, vous pouvez y insérer une carte microSD jusqu'à 128 Go. Et puisque cette tablette est compatible avec App2SD, il vous est possible de déplacer vos applications sur la carte mémoire, pour encore économiser de l'espace.
Un coup d'oeil aux performances de la mémoire de stockage : en lecture et écriture linéaire, elle n'est pas très rapide, mais sa vitesse d'accès aux petits blocs de données convient.
Performances en jeu
La puce graphique, une ARM Mali-T628 MP6, offre de bonnes performances en jeu, bien qu'elle accuse un train de retard par rapport à d'autres GPUs haut-de-gamme. OpenGL ES 3.0 est tout de même supporté par ce module graphique, qui est capable de faire tourner des jeux complexes tels que The Descent en haute résolution. Les jeux de courses, Asphalt 8 par exemple, ne lui posent aucun problème, d'autant que les capteurs que ces jeux utilisent comme commandes fonctionnent parfaitement, assurant une expérience de jeu parfaite. Seul Anomaly 2 a montré quelques faiblesses : en niveau de détails maximum, on peut regretter quelques ralentissements.
Températures
En surface, les températures de la Samsung Galaxy Tab S 10.5 restent basses, ne posant absolument aucun problème de surchauffe. Au repos, on note un maximum de 30,1°C. La Note 10.1 (max. 33.3 °C) chauffe bien plus, tandis que la Microsoft Surface 2 (max. 28.3°C) obtient la palme de l'appareil le moins chaud.
En charge système élevée, scénario que nous avons simulé via l'application Stability Test, on mesure jusqu'à 39,6 °C : un bon résultat qui place notre appareil de test dans la moyenne de ses concurrentes. A 42,1°C, l'iPad Air est celle qui chauffe le plus, tandis que la Surface 2 (max. 35,5 °C) obtient encore une fois les meilleurs résultats.
L'alimentation secteur ne chauffe pas excessivement, elle non plus.
(+) La température maximale du côté supérieur est de 39.6 °C / 103 F, par rapport à la moyenne de 33.7 °C / 93 F, allant de 20.7 à 53.2 °C pour la classe Tablet.
(+) Le fond chauffe jusqu'à un maximum de 36.4 °C / 98 F, contre une moyenne de 33.2 °C / 92 F
(+) En utilisation inactive, la température moyenne du côté supérieur est de 28.8 °C / 84 F, par rapport à la moyenne du dispositif de 30 °C / 86 F.
Haut-parleurs
Les deux haut-parleurs stéréo de la Samsung Galaxy Tab 10.5 sont plutôt bien placés. Mais la qualité audio qu'ils offrent est au mieux moyenne. Ainsi, les basses, par exemple, ne sont pas audibles. Les aiguës sont claires, en aucun cas distordues, mais un peu creuses à volume maximal. Les autres tablettes, l'iPad Air ou la Dell Venue 11 Pro pour ne citer qu'elles, font mieux. Le son émis par le jack audio nous a paru être plutôt bon, impression confirmée par le RightMark Audio Analyser.
Gestion de l'énergie
Consommation énergétique
La consommation énergétique de la Samsung Galaxy Tab S 10.5 est, au repos, de l'ordre de 2,1 à 3,9 Watts. Ses concurrents dépassent cette fourchette lorsque la luminosité de leur écran est réglée au maximum. La Nexus 10 et l'iPad Air consomment respectivement 9 et 7,1 Watts dans ce scénario, et sont donc beaucoup plus gourmandes.
En charge système, la consommation de cette tablette atteint les 10,4 Watts. Encore une fois, ce score est relativement faible. Seules les Nexus 10 (max. 9,4 Watts), qui embarque des composants matériels bien moins puissants, et Xperia Z2 Tablet (max. 7,4 Watts) ont une consommation moindre. L'adaptateur secteur de la Tab S 10.5 est, cependant, de plutôt faible capacité, ne fournissant que 10,6 Watts.>
Éteint/en veille | 0 / 0.1 Watts |
Au repos | 2.1 / 3.4 / 3.9 Watts |
Fortement sollicité |
7.4 / 10.4 Watts |
Légende:
min: ,
med: ,
max: Voltcraft VC 940 |
Autonomie
La batterie de la Samsung Galaxy Tab S 10.5 a une batterie d'une capacité de 7900 mAh, soit légèrement moindre que celle de la Galaxy Note 10.1 (8220 mAh). La raison en est simple : la Tab S 10.5 est conçue pour être fine, et le boîtier est donc trop petit pour embarquer une plus grosse batterie. En conséquence, l'autonomie de notre appareil de test devrait être plus faible que celle de sa concurrente-maison.
Nous mesurons l'autonomie maximale d'une batterie en laissant tourner un script simulant la lecture d'un livre : toutes les connectivités réseaux sont éteintes, et l'écran, assombri au maximum. Dans la mesure où la consommation d'énergie de cet écran, en luminosité réduite, est plus importante que celle des écrans d'autres tablettes, nous ne pouvons nous atteindre à un record d'autonomie. Les plus de 18 heures que tient la tablette restent, cependant, un très bon score. Si l'on active toutes les connexions, et qu'on règle la luminosité au maximum, la tablette restera allumée 5 heures et demi. Nous avons obtenu cette valeur, la meilleure autonomie minimale de toutes les tablettes comparées ici, en utilisant l'application Stability Test, le meilleur moyen de vider la batterie le plus vite possible.
Les tests menés en luminosité d'écran moyenne (150 cd/m²) permettent de mieux simuler une utilisation normale. Le test en "navigation Wi-Fi", qui consiste en un script qui charge une nouvelle page web toute les 40 secondes, a révélé une autonomie de 10 heures, ce qui est loin d'être mauvais : seules les Lumia 2520 (13h23, 8120 mAh), Nexus 10 (10h53, 9000 mAh) et la Galaxy Note 10.1 (18h25) s'en tirent mieux. La lecture continue d'une vidéo Full HD peut durer jusqu'à 6 heures et demi. Toutes ses concurrentes la battent largement, tenant toutes plus de 10 heures.
Verdict
Il ne fait aucun doute que la Samsung Galaxy Tab S 10.5 est un petit bijou technologique. Dommage que ses performances soient quelques peu limitées. Son processeur Exynos ne tient pas vraiment la comparaison face aux cadors de chez Qualcomm. Les performances graphiques ne sont pas tout à fait au niveau de celles d'une Adreno 330. Toujours est-il que cette tablette forme un joli duo avec Google Android 4.4 KitKat. Notons par ailleurs que sa mémoire est extensible, et qu'elle est compatible LTE, assurant un accès à l'Internet mobile, rapide de surcroît.
Beaucoup de plastique, un peu de verre : voilà tout pour les matériaux choisis par Samsung. Elle ne joue pas dans la même cour que l'iPad sur ce point. D'un autre côté, la Tab S 10.5 peut se targuer d'être plus fine que sa consoeur de chez Apple. Elle ne l'est cependant pas autant que la Sony Xperia Z2 Tablet, qui est également résistante à l'eau et à la poussière. Difficile de trouver quoi que ce soit à redire sur la Galaxy Tab S : nous serions très pointilleux si nous lui reprochions quelque chose. Ah, si, une chose : la qualité audio, pas suffisamment travaillée par le sud-coréen.
Si on la compare à la Galaxy Note 10.1, nous regrettons l'absence d'un S-pen. Ce point permet de comprendre la stratégie de Samsung : ces deux produits sont destinés à cohabiter l'un face à l'autre. Et si l'autre modèle est plus orienté vers les professionnels, la Tab S 10.5 est plutôt une fine tablette multimédia, qui plaît notamment grâce à son superbe écran Super-AMOLED.